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Liste des sites archéologiques
sous-marins de la Martinique


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Présentation

Les sites inventoriés par le GRAN sont présentés par zones de prospection. Deux numéros d'inventaire sont donnés pour chaque site. Un premier numéro propre au GRAN et un second numéro correspondant à son enregistrement dans la carte archéologique de la France établie par le ministère de la culture. Ce numéro est celui sous lequel le site apparaît dans la base de données (DRACAR) du ministère de la culture. Le système DRACAR est appelé à être remplacé dès la fin 2000 par un nouveau système du nom de PATRIARCHE.

Ces bases, tant DRACAR que PATRIARCHE, ne prévoient pas les problèmes spécifiques des sites sous-marins. La fiche DRACAR ne peut donc reprendre l'ensemble des données spécifiques au milieu marin (par exemple concernant la profondeur, la nature du fond, les courants etc.) actuellement (mars 2000) le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines (DRASSM) du ministère de la culture n'a pas développé de logiciel spécifique pour l'enregistrement informatisé des sites sous-marins. Nous continuons donc à entretenir notre propre fichier informatisé en attendant une base de données spécifique du ministère de la culture.

Le numéro d'inventaire GRAN est formé comme suit :
Il comporte les initiales du pays (2 lettres ex.: FR pour France), une lettre pour la région (M pour Martinique), un chiffre qui caractérise le type de gisement :

Puis suit une lettre indiquant la zone dans la région puis un nombre entre 001 et 999 qui indique le numéro du site dans la zone. Par exemple le site n° 1 de la zone A de la Martinique qui serait une épave cohérente serait : FR/M/1/A/001.

Le matériel découvert sur chaque site est désigné par un numéro à cinq chiffres et pour reprendre l'exemple précédent le 256 ème objet qui serait découvert sur le site n° 1 de la zone A de la Martinique qui serait une épave cohérente porterait le numéro FR/M/1/A/001/00256.

Ce type de numérotation a été fixé il y a une quinzaine d'années à une époque ou le codage par chiffres et lettre clefs des données informatiques était absolument nécessaire étant donné les capacités des machines d'alors. Il va sans dire que de nos jours il serait possible de créer un numérotage plus parlant. Mais nous conservons cette numérotation pour garder l'homogénéité des données de l'association.

 

Utilisation

Une carte interactive des zones renvoit aux tableaux par zones qui présentent les numéros d'inventaire des sites avec une description succinte. En cliquant sur le numéro d'inventaire vous serez renvoyés à la fiche de site comprenant les principales données le concernant et quelques observations spécifiques. Pour les sites les plus importants un lieu vous renverra au texte du compte rendu des opérations concernant ce site.

Choix des zones

Par commodité le littoral de la Martinique a été divisé en cinq zones désignées par les lettres A à E. Ces zones présentent des caractéristiques géographiques différentes qui expliquent la grande diversité de densité de sites découverts dans chacune d'elle.

zones A, B et C

Les zones de la côte caraïbe (zone A, B et unepartie de la zone C) correspondent à des côtes accores sans réels dangers pour la navigation où les eaux profondes sont toujours à moins d'un nautique de la côte. Les naufrages y sont sont essentiellement soit dus aux cyclones tropicaux, soit aux épisodes de la guerre navale qui a opposé pendant trois siècles les puissances occidentales pour le contrôle de l'île. Le grand cyclone de 1891 et de l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902, qui a totalement détruite la ville de Saint-Pierre, ont chacun causé la perte de nombreux navires faisant de la zone A la plus riche en naufrages répertoriés. La majeure partie de ces épaves se trouvent dans la baie de Saint-Pierre et concernent l'extrème fin du XIXème siècle et les premières années du XXème.

Zone D

La côte au vent de la Martinique (côte est) qui reçoit les alizés régulièrement au cours de l'année est frangée de récifs affleurants sur toute sa moitié sud. Ces dangers pour la navigation ont causé la perte de nombreux navires au cours des siècles d'occupation coloniale. On ne sera donc pas surpris de rencontrer le plus grand nombre d'épaves, parmi lesquelles les plus anciennes connues en Martinique, dans la zone D. Une étude de Max Guérout explicite la mécanique particulière des naufrages sur la côte est de la Martinique.

Zone E

La zone E, qui correspond au nord est de l'île, correspond par contre à une côte formée de falaises abruptes sans pratiquement d'abris ou de mouillages. Le récif frangeant y est absent et l'on trouve des fonds d'une moyenne de 60 mètres à moins d'un nautique de la côte. Ce plateau s'étendent à plusieurs dizaines de milles au large. Bien que la mer y soit particulièrement dure, cette zone est une des plus pauvres en naufrages (aussi bien attestés dans les archives que sur le terrain). Comme toujours dans une "carte archéologique" les zones de moindre densité représentent souvent autant un état donné des investigations qu'une densité effective de sites. Les conditions de mer rendant la plongée dans cette zone très dangereuse et difficile, c'est celle où nous avons le moins effectué d'investigations. Pourtant nous pouvons supposer avec quelque vraissemblance que la zone n'a pas un potentiel archéologique très riche. Du fait de l'absence de ports et de mouillages dans cette zone de falaises, dont le caractère inhospitalier est bien connu, les gros navires évitaient cette partie de la Martinique. Ce faible trafic n'est pas favorable à un grand nombre de naufrages d'autant plus qu'en dehors de la mer toujours forte les fonds de la zone sont sains et à moins de se faire précipiter sur la côte au pieds des falaises un navire y navigue sans danger.

 

 


Zones de prospection en Martinique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zone A

Du PRECHEUR à BELLEFONTAINE

Zone B

De CASE-PILOTE aux ANSES-D'ARLETS

Zone C

Du DIAMANT à SAINTE-ANNE

Zone D

Du MARIN (atlantique) à LA TRINITE

Zone E

De SAINTE-MARIE à GRAND-RIVIERE
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Sites de la zone A

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Numéro GRAN

Numéro DRACAR

Description, surnom ou nom

Commune

FR/M/1/A/001

97 225 051/AH

RORAIMA

Vapeur métallique coulé en 1902

Saint-Pierre

FR/M/3/A/002

97 204 003/AH

Lieu de découverte de plusieurs Olive Jars

Surnom : Site du Pothuau

Le Carbet

FR/M/1/A/003

97 225 004/AH

Avant de voilier de bois doublé de cuivre avec treuil

Surnom : Yacht Italien

Saint-Pierre

FR/M/1/A/004

97 225 004/AH

Arrière de fond de carène d'un voilier en bois

Surnom : Yacht Italien

Saint-Pierre

FR/M/2/A/005

97 225 008/AH

Fragment de mât métallique à 22 mètres

Plateau face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/1/A/006

97 225 015/AH

Fond de carène de voilier en bois doublé cuivre

Surnom : Clémentina

Saint-Pierre

FR/M/2/A/007

97 225 052/AH

Ancre isolée à 35 mètres Canyon face à la DDE

Canyon face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/2/A/008

97 225 053/AH

Ancre isolée à 42 mètres Canyon face à la DDE

Canyon face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/2/A/009

97 225 054/AH

Ancres isolées en contrebas du plateau 65 mètres

Plateau face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/2/A/010

97 219 005/AH

Ancre isolée accrochée au tombant des Abymes

Les Abymes

Prêcheur (le)

FR/M/2/A/011

97 225 057/AH

Ancre isolée avec tronçon de chaîne

Plateau face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/4/A/012

97 225 058/AH

Coffre métallique coulé

Face au marché

Saint-Pierre

FR/M/2/A/013

97 225 059/AH

Caisse métallique à côté de A/004

Canyon face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/2/A/014

97 225 008/AH

Fragment de mât métallique en contrebas de A/005

Contrebas du plateau face à la DDE

Saint-Pierre

FR/M/1/A/015

97 225 011/AH

BISCAYE

Coque de voilier en bois doublée cuivre

Saint-Pierre

FR/M/2/A/016

97 225 060/AH

Ancre appartenant certainement à A/015

Face au ponton neuf

Saint-Pierre

FR/M/4/A/017

97 225 066/AH

Site de la Guinguette (pierres de lest)

La Guinguette

Saint-Pierre

FR/M/4/A/018

97 225 061/AH

Gisement de tesson face à la quincaillerie Gouyer

Face quartier du Mouillage

Saint-Pierre

FR/M/1/A/019

97 225 012/AH

YMS 82 - M 645 - DALHIA

Dragueur de mines en bois

Saint-Pierre

FR/M/1/A/020

97 225 005/AH

DIAMANT

Vedette à vapeur

Saint-Pierre

FR/M/1/A/021

97 225 062/AH

Coque métallique sans système de propulsion

Surnom : Barge du Diamant

Saint-Pierre

FR/M/3/A/022

97 225 063/AH

Feuilles de doublage de cuivre sur le fond

Face au quartier du mouillage

Saint-Pierre

FR/M/4/A/023

97 225 064/AH

Site avec céramiques

Face quartier du mouillage

Saint-Pierre

FR/M/2/A/024

97 225 065/AH

Ancre isolée quartier du mouillage

Plage du quartier du Mouillage

Saint-Pierre

FR/M/1/A/025

97 225 006/AH

Epave de voilier en bois doublé cuivre avec cargaison

Surnom : Thérésa Lo Vigo

Saint-Pierre

FR/M/1/A/026

97 225 007/AH

TAMAYA

Voilier à coque métallique dont la cloche a été remontée

Saint-Pierre

FR/M/3/A/027

97 204 012/AH

Fragments d'épaves épars

Surnom : Epaves du raisinier

Le Carbet

FR/M/1/A/028

97 219 004/AH

LE CYGNE

Brick impérial coulé par les anglais en 1808

Prêcheur (le)

FR/M/1/A/029

97 225 035/AH

Epave de voilier en bois doublé cuivre près de A/025

Surnom : Pseudo ou Fausse Théresa

Saint-Pierre

FR/M/2/A/030

97 225 067/AH

Deux ancres à jas de fer avec chaîne

Face au quartier du Mouillage

Saint-Pierre

FR/M/2/A/031

97 225 095/AH

Ancre avec un jas de bois doublé de cuivre

Tombant dit la "Gabrielle"

Saint-Pierre

FR/M/5/A/032

97 225 /AH

Restes de maçonnerie avec fragment d'oeuvage

Surnom : Usine Guérin

Saint-Pierre

FR/M/2/A/033

97 219 /AH

Ancre prise dans le corail à 42 mètres

Canyons de Babaudy

Le Prêcheur

A1

Désignation du site : RORAIMA, Vapeur métallique coulé en 1902
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/001
Numéro DRACAR : 97 225 051/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Epave coherente
Profondeur maximale : 62
Lieu dit : Au sud de l'axe du ponton nord
Commentaire :
Ce gros cargo à vapeur a coulé après avoir brûlé pendant plusieurs jours après l'éruption de 1902.
L'épave du
Roraïma mesure 110 mètres de long et repose sur sa quille sur des fonds de 50 mètres. L'épave, en trois tronçons, semble entrer en phase de destruction rapide, mais l'ensemble reste pour l'instant impressionnant. Il constitue le but presque exclusif des plongées touristiques organisées dans la baie. Il s'agit certainement du témoin le mieux conservé des naufrages dus à l'éruption.

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A2

Désignation du site : Lieu de découverte de plusieurs Olive Jars, Surnom : Site du Pothuau
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/002
Numéro DRACAR : 97 204 003/AH
Commune : Le Carbet
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 21
Lieu dit : Pointe du Pothuau
Commentaire :
Épave aux olive jar du Pothuau. Ce site nous a été indiqué par M. Métery. Malgré les déclarations des inventeurs on peut douter qu'il s'agisse d'un site d'épave.
A l'heure actuelle le site, qui se situe d'après les dires de M. Métery, de part et d'autre de l'ancien câble reliant la Martinique à la Dominique au niveau de la pointe dite du Pothuau (au sud du Carbet), ne présente plus en surface le moindre indice de présence de matériel archéologique.
Le 30 avril 1990, au cours de deux plongées avec pic et détecteur de métaux, nous avons quadrillé la zone indiquée sans aucun résultat. Pourtant tous les plongeurs présents à l'époque en Martinique s'accordent à reconnaître qu'entre 15 et 20 Olive jars ont été remontées dans des conditions assez peu claires. On peut expliquer cette absence de résultats par trois hypothèses :

  1. La zone indiquée n'est pas la bonne.
  2. Il n'y a jamais eu d'épave, mais le chargement d'une barque qui aurait chaviré et qui, ayant été remonté, aurait laissé un site vierge.
  3. Il ne reste que des vestiges non métalliques enfouis, difficiles à détecter, dès lors qu'ils ne sont plus signalés en surface par les céramiques qui les recouvraient. Un tel état de fait est malheureusement très connu en Méditerranée où le pillage systématique des amphores a pour résultat la perte quasi définitive d'épaves entières dont le seul indice visuellement détectable était justement la cargaison de poteries.

Bibliographie :
GOGGIN John M., Yale University Publications in Antropology, The spanish olive jar : an introductory study, réédition Human Relations Area Files Press, NEW HAVEN, 1970.

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A3

Désignation du site : Avant de voilier de bois doublé de cuivre avec treuil , Surnom : Yacht Italien
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/003
Numéro DRACAR : 97 225 004/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 24
Lieu dit : Canyon face à la DDE

Commentaire :
Avant de bateau en bois brisé en trois fragments (qui correspondent à A/004 et A/013) connu par les plongeurs sous le surnom de "Yacht italien". Seule une partie du flanc tribord de l'avant a été conservée sur une longueur d'environ 10 mètres. Le bordé mesure 10 cm d'épaisseur, les membrures mesurent 23 x 22 cm, le vaigrage mesure 10 cm d'épaisseur. Un petit treuil se trouve à l'avant à côté d'une importante masse de concrétion de plus de 2 m de haut.
L'épave repose sur une pente à 20%, l'avant vers le haut de la pente. L'axe de l'étrave est orienté au 10° approximativement. Des plaques de doublage de cuivre sont visibles sur tribord.
Des prélèvements de bois ont été analysés : bordé, membrure, vaigrage. Les trois éléments sont en chêne, mais la qualité de conservation des échantillons n'a pas permis d'en préciser l'origine. La forte section des pièces de charpente fait penser à un voilier de commerce.

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A4

Désignation du site : Arrière de fond de carène d'un voilier en bois , Surnom : Yacht Italien
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/004
Numéro DRACAR : 97 225 004/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 30
Lieu dit : Canyon face à la DDE
Commentaire :
Il s'agit de l'arrière des fonds de carène d'un voilier de bois. Son axe, ses caractéristiques et ses dimensions sont semblables à A/003. Des broches de cuivre ont été prélevées ainsi que des échantillons de bois (bordé, membrures et une poutre de forte section, [une serre ?], car il n'y a pas de vaigrage apparent). Le bois est, pour les trois échantillons, du chêne, ce qui tend à confirmer qu'il s'agit d'un fragment de A/003.
Ce tronçon se trouve sur 30 mètres en suivant la pente où se trouve A/003. Il se situe à côté d'une grande caisse métallique (A/004). Il y a à cet endroit une rupture de la pente dont le gradient devient tout-à-coup beaucoup plus important. Il s'agit certainement d'une seule épave (A/003 et A/004) éclatée le long de la pente, comme semble le confirmer un passage du livre de Michel Métery (p. 95). A cette époque l'épave semblait en bien meilleur état que maintenant car il n'y a plus trace de nos jours de la base des mâts qu'il décrit précisément.
Bibliographie :
METERY Michel,
Tamaya, 1984. Page 95.

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A5

Désignation du site : Fragment de mât métallique à 22 mètres, Plateau face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/005
Numéro DRACAR : 97 225 008/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 22
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Fragment de mât métallique en rebord du plateau au sud de la Roxelane (22 m). Il s'agit d'un tronçon de mât et de vergue, qui apparaît sur le document du S.H.O.M.. La longueur du tronçon de mât est de 5,30 m et son diamètre de 45 cm. La vergue a une section carrée de 25 x 25 cm et la branche mesure 3,10 m. Un tronçon de grosse chaîne part du mât et, vers 23 mètres de profondeur, part le long du tombant qui borde le plateau vers le Nord. La longueur d'une maille est d'environ 25 cm.

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A6

Désignation du site : Fond de carène de voilier en bois doublé cuivre, Surnom : Clémentina
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/006
Numéro DRACAR : 97 225 015/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 49
Lieu dit : Bas du canyon face à la DDE
Commentaire :
Ce fond de carène d'à-peu-près 20 mètres de long est intéressant car il pourrait appartenir à un caboteur de construction locale. Cette épave a malheureusement fait l'objet de plusieurs pillages ou tentatives de pillage. Plainte a été portée plusieurs fois à la gendarmerie par la Direction des Antiquités et quelques objets ont été sauvés. Elle n'est pas répertoriée sur les documents du Service Hydrographique. Elle est connue des plongeurs locaux sous le surnom de "Clémentina".
La coque est en bois, doublée de cuivre. Elle repose sur la quille sur une assez forte pente recouverte de vase. L'arrière du bateau repose sur 50 mètres (49 mètres sur la vase au pied du safran) et l'avant se trouve à 40 mètres, ce qui donne à l'axe du bateau un angle de 30° par rapport à l'horizontale (pente à 56%). Cet axe est orienté au 116°. La longueur totale de carène, sans le safran, est de 20,6 mètres, la largeur conservée de 6,80 mètres.
Le safran métallique, en place, est encore très visible et dépasse de 90 cm de la vase. Le haut du Safran a été coupé, sa largeur est de 75 cm à ce niveau et de 87 cm au niveau de la vase. Son épaisseur est de 17 cm. La penture supérieure de fixation du safran est encore mobile sur son axe et porte encore ses rivets de fixation d'un diamètre de 2 cm. Les partie de bois ont disparu et il ne reste du gouvernail que les armatures métalliques. La partie du gouvernail conservée, étambot (31 cm) et contre étambot (21 cm) ne présente pas de trace de cage d'hélice, il s'agit donc d'un voilier.
La forme de l'arrière n'est conservée que par les plaques de cuivres du doublage qui forment comme un moule en creux de la carène. Sur les deux tiers avant, le bois reste visible. L'échantillonnage des charpentes est important : bordé 6 cm à 7 cm d'épaisseur, membrure 18 cm x18 cm, vaigrage environ 6 cm d'épaisseur.
Les plaques de doublage de l'avant sont tordues comme sous l'effet d'un choc. La taille relativement modeste du navire fait penser à une barge ou un caboteur.
Des analyses de bois ont été effectués, sur le vaigrage, les membrures et le bordé. Les résultats font apparaître l'utilisation de trois essences différentes :

Mais il n'a pas été possible de déterminer l'espèce, et partant, la provenance des bois qui peuvent provenir aussi bien d'Europe que d'Amérique. Un fanal bâbord qui avait été dégagé par un sondage clandestin a été sauvé et mis en dépôt à la Direction des Antiquités.

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A7

Désignation du site : Ancre isolée à 35 mètres Canyon face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/007
Numéro DRACAR : 97 225 052/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 35
Lieu dit : Canyon face à la DDE
Commentaire :
Il s'agit d'une ancre à jas de fer, en position de mouillage, boule d'extrémité du jas vers le Sud. L'ancre est orientée dans le sens de la pente. En suivant la pente dans l'axe de cette ancre on rencontre (sur 42-43) mètres celle ci-dessous inventoriée (A/008). Elle ne semble en connexion avec aucune épave. Mais l'épaisseur du sédiment empêche de donner actuellement un avis définitif.

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A8

Désignation du site : Ancre isolée à 42 mètres Canyon face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/008
Numéro DRACAR : 97 225 053/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : OBJET ISOLE
Profondeur maximale : 43
Lieu dit : Canyon face à la DDE
Commentaire :
Cette ancre est presque totalement envasée. Seuls apparaissent l'extrémité de la verge et l'organeau ainsi qu'un bras du jas de fer. Le diamètre interne de l'organeau est de 25 cm, la distance entre la base de l'organeau et le jas est de 13 cm, la longueur du bras du jas est de 120 cm. Elle se situe en contrebas de l'ancre inventoriée A/007 qui, elle, se trouve sur 35 mètres.

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A9

Désignation du site : Ancres isolées en contrebas du plateau 65 mètres
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/009
Numéro DRACAR : 97 225 054/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 67
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Cette ancre est visible en suivant le bord du canyon vers le Nord. On contourne alors le plateau dont la pente douce de vase se termine sur la ligne de sonde des 60 mètres par un petit tombant de cinq mètres qui surplombe une forte pente vaseuse qui descend, d'après certains plongeurs, à plus de 85 mètres.
Sur cette pente vaseuse, un bras d'ancre dépasse du sédiment. Le bras disparaît dans le sédiment à 68 mètres, et le haut de la patte est à 66 mètres. La longueur de la patte est de 80 cm, elle dépasse à sa base de 30 cm de chaque côté du bras.
En suivant la direction de l'axe de la verge on voit dépasser du sédiment ce qui semble être la patte d'une ancre de même type, couchée sous la vase, perpendiculairement à la première.
En contrebas de cette ancre, M. Hugues Hayot affirme avoir repéré une petite ancre posée sur une forme de tôle vers 85 mètres. La profondeur importante à la limite de notre zone d'activité légale rend les investigations délicates.

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A10

Désignation du site : Ancre isolée accrochée au tombant des Abymes
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/010
Numéro DRACAR : 97 219 005/AH
Commune : Prêcheur (le)
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 42
Lieu dit : Les Abymes
Commentaire :
Cette ancre accrochée à la paroi très abrupte de l'anse des Abymes (Prêcheur) semble isolée. Elle est plantée verticalement dans la vase sur un petit ressaut du tombant les bras vers le haut, la verge dans le sédiment. L'extrémité de la verge est cassée, ne portant plus trace de jas ou d'organeau. Elle est de forme très pointue et géométrique (sans arrondi). La longueur conservée de la verge est de 2,20 mètres. Le bras mesure 70 cm, la patte 50 cm. L'épaisseur des bras est de 15 cm, la largeur de la patte de 45 cm.

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A11

Désignation du site : Ancre isolée avec tronçon de chaîne, Plateau face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/011
Numéro DRACAR : 97 225 057/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 13
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Ancre à l'Est du plateau face aux maisons du figuier. Cette ancre, à jas de fer, repose par 13 m de fond et se trouve prolongée par un tronçon de chaîne orienté au Sud, qui plonge dans le tombant. Sa longueur est de 2 mètres, la largeur des pattes de 1,30 m.

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A12

Désignation du site : Coffre métallique coulé, Face au marché
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/012
Numéro DRACAR : 97 225 058/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale : 17
Lieu dit : Face au marché
Commentaire :
Il s'agit d'un petit coffre coulé à l'envers sur 17 mètres au nord du ponton. Il s'agit certainement d'un coffre de mouillage, qui mesure 78 cm de haut pour un diamètre de 130 cm. Quatre anneaux d'un diamètre de 18 cm sont fixés aux extrémités des pattes de fer servant de point d'ancrage à l'anneau de fixation de la chaîne, ces pattes dépassent de 34 cm sous la bouée. Les mailles, à étai, ont une longueur de 13 cm.

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A13

Désignation du site : Caisse métallique à côté de A/004, Canyon face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/013
Numéro DRACAR : 97 225 059/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 28,70
Lieu dit : Canyon face à la DDE
C
ommentaire :
Il pourrait s'agir d'une caisse à eau. Selon Michel Métery, on voyait à proximité, il y a quinze ans, un pied de mât. Il semble qu'il s'agisse d'un fragment de l'épave brisée constituée par A/003 et A/004.

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A14

Désignation du site : Fragment de mât métallique en contrebas de A/005, plateau face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/014
Numéro DRACAR : 97 225 008/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 29
Lieu dit : Contrebas du plateau face à la DDE
Commentaire :
Situé exactement en contrebas de A/005, ces élément de gréement ont des caractéristiques tout à fait semblables.

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A15

Désignation du site : BISCAYE, Coque de voilier en bois doublée cuivre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/015
Numéro DRACAR : 97 225 011/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 39
Lieu dit : Face au ponton neuf
Commentaire :
Cette coque de bateau doublée cuivre, située pratiquement dans l'axe du ponton est celle d'un voilier.Elle était connue sous le nom de Gabrielle par les plongeurs locaux.
Orientée E-W, l'avant vers l'est, elle repose sur une pente, l'avant sur 29 mètres, l'arrière sur 39 mètres, la carène mesure une quarantaine de mètres de long. Elle est couchée sur bâbord et l'on voit nettement, sur tribord, le rythme des membrures et les restes du bordé avec le doublage.
Le safran, métallique, qui est assez bien conservé, émerge d'un mètre du sable. Son épaisseur est de 24 cm au sommet, et sa largeur conservée de 60 cm. L'échancrure destinée à recevoir la penture supérieure mesure 17 cm de haut et se trouve 8 cm sous le haut conservé du safran. Le vaigrage mesure 7 cm d'épaisseur, les membrures 17 cm d'épaisseur et 30 cm de large, le bordé 10 cm de large.
Une ancre (A/016) d'à peu près 2 mètres de long se trouve au NE de l'avant à environ 20 mètres de l'épave. Elle est orientée E-W. Il est probable qu'elle appartienne à l'épave.
Michel Métery avait baptisée cette épave Gabrielle à cause de sa position qui lui semblait correspondre à la position de mouillage de la Gabrielle dans le livre de Lacroix. Mais les données des registres du Bureau Veritas indiquent que, la Gabrielle qui a coulé à Saint-Pierre de l'armement Knight, mesurait 23 mètres de long, or cette épave en mesure 31. On peut donc être certain que cette épave n'est pas celle de la Gabrielle.
Trois éléments nous conduisent à identifier cette épave avec celle du navire le
Biscaye :

Les données correspondantes de notre épave sont résumées ci-dessous  :
29,10<Longueur conservée<31,20 ; doublage et chevillage en alliage de cuivre de couleur jaune. Lors du sondage de 1994, une cargaison de tonneaux contenant des squelettes de gadidés (poissons de la famille de la morue) a été découverte dans les fonds du navire.
Parmi les navires coulés à Saint-Pierre seul le Biscaye a une longueur correspondant à nos mesures.On peut estimer la longueur du Sacro Cuore et de la Teresa lo Vico à partir de celle du Nord America puisque leurs tonnages sont très proches.Le type de doublage employé pour le Biscaye semble également correspondre à celui de l'épave.
D'autre part aucun autre navire n'étant signalé comme chargé de poisson, on peut affirmer que l'épave FR/M/1/A/015 est bien celle du Biscaye de Bordeaux.

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A16

Désignation du site : Ancre appartenant certainement à A/015, Face au ponton neuf
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/016
Numéro DRACAR : 97 225 060/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 27
Lieu dit : Face au ponton neuf
Commentaire :
Voir commentaire de A/015.

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A17

Désignation du site : Site de la Guinguette (pierres de lest), La Guinguette
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/017
Numéro DRACAR : 97 225 066/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale : 15
Lieu dit : La Guinguette
Commentaire :
Site recelant des pierres de lest et des fragments de briques mais dont le sondage n'a pas livré d'autres éléments.

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A18

Désignation du site : Gisement de tesson face à la quincaillerie Gouyer, Face quartier du Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/018
Numéro DRACAR : 97 225 061/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale : 12
Lieu dit : Face quartier du Mouillage
Commentaire :
Sur une bande de terrain parallèle à la côte entre 7 et 9 mètres de fond et sur une centaine de mètres de long se trouvent accumulés des milliers de fragments de céramiques d'un type très courant dans l'ancienne Saint-Pierre. La concentration des céramiques est plus importante au nord. Le site a visiblement été visité par des fouilleurs clandestins. Il est probable que les tessons se soient accumulés sur cette zone par le mouvement naturel de la mer.

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A19

Désignation du site : YMS 82 - M 645 - DAHLIA , Dragueur de mines en bois
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/019
Numéro DRACAR : 97 225 012/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 30
Lieu dit : Face quartier du Mouillage
Commentaire :
Il s'agit des restes d'un dragueur de mines d'origine américaine construit entre 1941 et 1942 et numéroté YMS 82. Il fut transféré à la France en 1944 et numéroté M 645 et baptisé
Dahlia. Il était stationnaire aux Antilles en 1956.
Condamné sur place en 1958 et rayé de la liste de la flotte en 1959, il aurait été vendu à un entrepreneur local et aurait coulé, au mouillage, à une date inconnue, en baie de Saint-Pierre.
Cette épave, très abîmée, ne présente pas d'intérêt patrimonial et n'est absolument pas liée à l'éruption.
Il n'est actuellement reconnaissable que par de nombreux câbles électriques d'environ 4 cm de diamètre et de boîtes de jonction qui correspondent au circuit d'immunisation de coque, typiques de cette classe de bâtiments. Le choc de grosses ancres a beaucoup endommagé l'épave durant l'hiver 1992. Elle est en phase de destruction rapide.

Bibliographie :
VICHOT J., Répertoire, p. 41-46, dossier musée de la Marine.

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A20

Désignation du site : DIAMANT, Vedette à vapeur
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/020
Numéro DRACAR : 97 225 005/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 30
Lieu dit : Face ancien ponton
Commentaire :
Le Diamant, la Topaze et le Rubis étaient de petits vapeurs de la Cie Girard qui faisaient la liaison Fort-de-France Saint-Pierre pour le transport de passagers. Il y a de fortes présomptions pour que cette épave soit celle d'un de ces navires. Il pourrait s'agir alors du Diamant, si l'on en croit le témoignage du mousse de ce bateau cité dans Lacroix.
L'épave est couchée à environ 80° sur Tribord. L'étrave est très effilée et orientée vers le S-W. Les restes d'un bloc de propulsion, ainsi que des tuyauteries, sont visibles à l'arrière.
La longueur conservée est de 26 m. La largeur au niveau du bloc moteur est de 4,50 m. Le bloc moteur est long de 160 cm et large de 45 cm. Il est soutenu par des supports latéraux de 20 cm de large.

Bibliographie :
LACROIX A., La Montagne Pelée et ses éruptions, Masson et Cie, Paris, 1902.

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A21

Désignation du site : Coque métallique sans système de propulsion, Surnom : Barge du Diamant
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/021
Numéro DRACAR : 97 225 062/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 33
Lieu dit : Face ancien ponton
Commentaire :
Ce fragment de coque est dit "barge du Diamant" car elle se trouve à proximité de l'épave du Diamant . Cette coque a muraille verticale en fer ne semble pas comporter de système de propulsion. Il pourrait s'agir d'une embarcation destinée à être remorquée.

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A22

Désignation du site : Feuilles de doublage de cuivre sur le fond, Face au quartier du mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/022
Numéro DRACAR : 97 225 063/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 41,2
Lieu dit : Face au quartier du mouillage
Commentaire :
Ces restes d'épave semblent se rattacher aux ancres de A/030 car on trouve l'épave en suivant les chaînes qui partent des ancres et descendent le long du pâté de corail sur lequel reposent les ancres.
Il s'agit uniquement de plaques de doublage de cuivre qui reposent sur le fond. Le bois et la cargaison ont totalement disparu. Les dimensions en sont peu importantes. D'après le sens de recouvrement des plaques ils semble que les chaînes arrivent sur l'arrière.
Des débris de céramique se trouvent dispersée sur le corail entre les ancres et l'épave et également sur la partie nord de l'avancée de corail. Toute la zone autour des ancres est couverte de tessons de céramique en tous points semblables à ceux généralement rencontrés dans toute la zone de la baie.
Aucune trace de motorisation n'est visible. Il semble donc qu'il s'agisse d'un voilier.

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A23

Désignation du site : Site avec céramiques, Face quartier du mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/023
Numéro DRACAR : 97 225 064/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale : 25,90
Lieu dit : Face quartier du mouillage
Commentaire :
Ce site a été visité par le GRAN en 1990 sans que l'on puisse établir s'il s'agissait de restes d'épave ou d'objets isolés.
Le site s'étend dans un rayon de 15 mètres autour de la position. On y a retrouvé, tant de la céramique ou du silex, que des débris métalliques modernes. Elle correspond à la position GPS corrigée SHOM du Wpt 68 (Rapport 1990).

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A24

Désignation du site : Ancre isolée quartier du mouillage, Plage du quartier du Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/024
Numéro DRACAR : 97 225 065/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 9
Lieu dit : Plage du quartier du Mouillage
Commentaire :
Cette ancre, détectée au magnétomètre, est aux trois quart ensablée. Seule l'extrémité de la verge, avec une manille en guise d'organeau, et la première maille de la chaîne sont apparentes. La section de la verge est de 20 cm x 15 cm (la position de cette ancre est donnée par un Wpt GPS).

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A25

Désignation du site : Épave de voilier en bois doublé cuivre avec cargaison dit Theresa Lo Vigo
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/025
Numéro DRACAR : 97 225 006/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 41
Lieu dit : Face au sud du quartier du Mouillage
Commentaire :
Il s'agit d'une épave de navire en bois très envasée. Elle est appelée par les plongeurs locaux "Theresa Lo Vico". Elle est situé pratiquement parallèle à la côte. La cargaison est, principalement, composée de matériaux de construction. Cette épave a fait l'objet d'un sondage archéologique au mois d'avril et mai 1992.
Malgré son relativement mauvais état de conservation, il s'agit d'une épave présentant encore toute sa cargaison, dont une importante quantité de poteries. Certaines sont déformées par la chaleur. Il est donc probable qu'il s'agisse d'un des bateaux coulés pendant l'éruption du 8 mai 1902.
Les analyses de bois ont donné :

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A26

Désignation du site : TAMAYA, Voilier à coque métallique dont la cloche a été remontée
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/026
Numéro DRACAR : 97 225 007/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 85
Lieu dit : Face au quartier du Mouillage
Commentaire :
Une des rares épaves de la Rade identifiées puisque une cloche, portant l'inscription "
Tamaya 1862", en a été remontée en 1984 par Dominique Serafini. Cette cloche a été remise au Musée volcanologique de la Ville de Saint-Pierre. De par sa profondeur on ne peut plonger à l'air sur cette épave dans le respect des procédures de plongée professionnelle définies par le décret 90-277 du 28 mars 1990 et de l'arrêté du 28 janvier 1991.

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A27

Désignation du site : Fragments d'épaves épars, Surnom : Épaves du Raisinier
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/027
Numéro DRACAR : 97 204 012/AH
Commune : Le Carbet
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 15
Lieu dit : Face à la plage du Raisinier
Commentaire :
Fragments divers, dont des restes d'un voilier de fer, très malmenés par la mer près de la plage du Raisinier.

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A28

Désignation du site : LE CYGNE, Brick impérial coulé par les anglais en 1808
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/028
Numéro DRACAR : 97 219 004/AH
Commune : Prêcheur (le)
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 5
Lieu dit : La Charmeuse
Commentaire :
Brick français coulé en 1808. Elle a fait l'objet d'un sondage archéologique en novembre 1991.
Cygne
Bibliographie :
GUILLAUME Marc (GRAN),
Compte rendu de sondage archéologique sur l'épave du Brick Le Cygne, rapport de fouille, 1992.

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A29

Désignation du site : Épave de voilier en bois doublé cuivre près de A/025, dite Pseudo Theresa
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/029
Numéro DRACAR : 97 225 035/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 38
Lieu dit : Face quartier du mouillage
Commentaire :
Épave de navire en bois près de A/025. Cette épave orientée perpendiculairement à la côte semble ne pas porter une importante cargaison.

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A30

Désignation du site : Deux ancres à jas de fer avec chaîne , Face au quartier du Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/030
Numéro DRACAR : 97 225 067/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 25
Lieu dit : Face au quartier du Mouillage
Commentaire :
Deux ancres posées sur une avancée de corail à à-peu-près 80 mètres dans le sud de l'étrave du "Diamant" (FR/M/1/A/020). La plus grande est orientée N-W/S-E et la plus petite lui est perpendiculaire, au niveau du jas. La verge mesure à peu près 2,40 mètres et la patte 1,40 mètres. Plusieurs chaînes sont visibles dans la zone, dont une, prise sur l'organeau de la plus petite ancre.
En suivant ces chaînes dans le sens de la pente on découvre par eau claire sur un fond de 42 mètres les restes de plaques de cuivre de doublage d'un fond de carène de petit voilier (A/022).

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A31

Désignation du site : Ancre avec un jas de bois doublé de cuivre, Tombant dit la "Gabrielle"
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/031
Numéro DRACAR : 97 225 095/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 35
Lieu dit : Tombant dit la "Gabrielle"
Commentaire :
Cette ancre se trouve à une vingtaine de mètres dans le nord de l'ancre FR/M/2/A/016. Il s'agit d'une ancre dont le jas de bois a la particularité est d'être doublé de cuivre selon la même technique qu'une carène. Cette soigneuse protection a permis sa conservation.
A l'occasion de notre plongée, nous avons constaté que la chaîne de mouillage d'un gros navire avait décloué une partie du doublage, mettant le bois à nu. C'est cet incident qui a permis de s'assurer de la nature du jas.
Cette ancre ne peut-être, à priori, rattachée à aucune des épaves connues en baie. Le soin apporté à la protection d'un jas de bois qui a pour conséquence de le rendre indémontable ferait davantage penser à une ancre de corps mort qui, séjournant en permanence dans l'eau, a besoin d'une protection contre les tarets. Le fait que ce jas soit en bois et non en fer nous inciterait à ne pas considérer cette ancre comme contemporaine de l'éruption.

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A32

Désignation du site : Restes de maçonnerie avec fragment d'oeuvage , Surnom : Usine Guérin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/5/A/032
Numéro DRACAR : 97 225 /AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Structure immergée
Profondeur maximale : 17
Lieu dit : Rivière-Sèche
Commentaire :

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A33

Désignation du site : Ancre prise dans le corail à 42 mètres, Canyons de BabaudyNuméro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/033
Numéro DRACAR : 97 219 /AH
Commune : Le Prêcheur
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 43
Lieu dit : Canyons de Babaudy
Commentaire :

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Sites de la zone B

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Numéro GRAN

Numéro DRACAR

Description, surnom ou nom

Commune

FR/M/4/B/001

97 205 005/AH

Canons de batterie côtière jettés à la mer

Contrebas de la pointe de la batterie

Case-Pilote

FR/M/1/B/002

97 202 006/AH

Restes du naufrage d'un petit caboteur

Petite Anse, Face au stade

Les Anses-d'Arlet

FR/M/4/B/003

97 209 009/AH

Mouillage d'attente des cargos : céramiques, bois

Rade, au large du Fort Saint-Louis

Fort-de-France

FR/M/1/B/004

97 209 001/AH

Epave d'un petit hydravion commercial

Surnom : Hydravion

Fort-de-France

FR/M/3/B/005

97 202 005/AH

Site présumé du naufrage du Stanislas

Au pied de la falaise

Les Anses-d'Arlet

B1

Désignation du site : Canons de batterie côtière jettés à la mer, Contrebas de la pointe de la batterie
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/B/001
Numéro DRACAR : 97 205 005/AH
Commune : Case-Pilote
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Contrebas de la pointe de la batterie
Commentaire :
Il s'agit de 3 canons jetés à la mer depuis leur batterie côtière sur la falaise au Nord du Bourg de Case-Pilote. Ils sont visibles dans trois mètres d'eau, en assez bon état de conservation, mais enfoncés dans le sable et couverts de concrétions. Deux de ces canons se trouvent du côté de la baie de Case-Pilote, l'autre de l'autre côté de la pointe. La visibilité est très variable en fonction de la houle ou de la pluviosité. Leur longueur est d'approximativement 2,40 mètres, la circonférence de la culasse est de 165 cm, ce qui donne un diamètre d'à peu près 52,5 cm. La bouche n'étant pas apparente et, en l'absence de tourillons visibles, il est difficile d'en préciser le calibre. Le canon isolé a été, en partie, dégagé par les plongeurs de l'AMAE (Association martiniquaise d'archéologie et d'ethnologie). Les difficultés de traitement d'un canon de fer font que, pour l'instant, il est préférable de le laisser en place.

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B2

Désignation du site : Restes du naufrage d'un petit caboteur, Petite Anse, Face au stade
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/B/002
Numéro DRACAR : 97 202 006/AH
Commune : Les Anses-d'Arlet
Type de site : Epave cohérente
Profondeur maximale : 6,5
Lieu dit : Petite Anse, Face au stade
Commentaire :
Situé à une centaine de mètres du rivage face au terrain de football de Petite Anse, derrière le mouillage des yoles des pêcheurs, il s'agit d'un site inventé par M. Joël Costil.
Situé à 6,5 mètres de profondeu, sur une dalle rocheuse qui apparait partout extrêmement plate, sous 2 ou 3 centimètres de sable coquiller très grossier, un amas d'éléments métalliques enchevêtrés s'étale sur 6 mètres de long.
Il n'y a aucun élément de bois apparent, ce qui n'est pas surprenant étant donnée l'absence de sédiment pouvant les protéger. De plus l'action de la mer à cette faible profondeur fait que seuls les éléments lourds se sont trouvés pris dans la concrétion.
Parmi de nombreuses pièces métalliques de forme non identifiable, on distingue une série de tubes de métal dont une des extrémités porte une collerette qui ne semble pas percée de trous. Il y a plus d'une dizaine de ces tubes dont les dimensions sont standardisées. Leur longueur totale est de 172 cm, leur diamètre extérieur de 18,5 cm, l'épaisseur de la collerette de 5 cm.
De nombreuses briques parsèment le site, portant toutes en estampe, la lettre R renversée, dans un cartouche bilobé (Dans les fouilles de Fond Saint-Jacques, Mme Léton a découvert plusieurs briques portant, dans un cartouche bilobé, plus petit que le notre, la lettre R (a l'endroit) qui est identifié comme un motif utilisé par la Poterie des Trois Islets au XIXème siècle. Le motif de nos briques en est-il une variante ? Une contrefaçon ?).
Parmi les débris métalliques se trouve une pièce circulaire, posée sur le fond, inclinée à 30°. Son diamètre est d'à peu-près 4 mètres, elle porte, en son centre, une sorte de pédoncule de 110 cm de haut, percé verticalement en son centre d'un trou de 5 cm de diamètre, actuellement bouché par la concrétion. Des reliefs apparaissent sur le pourtour, assez émoussés et concrétionnés (dents d'engrenage, fixations de boulons?). Il pourrait s'agir d'une grande roue dentée, mais la forme galbée de l'ensemble ferait davantage penser à un couvercle (cuve, machine à vapeur ?).
A proximité de cette pièce se trouve un anneau métallique en forme de 8, couvert de concrétions (fixation de tuyauterie, chouquet de mât?).
Un grand grappin a été remonté il y a quelques années, qui a été déposé à la Direction des Antiquités. Cet ensemble suggère qu'il pourrait s'agir des restes du naufrage d'un petit caboteur transortant des matériaux de construction, vraissemblablement à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème.

Bibliographie :
LETON Colette, Fond Saint-Jacques 1, Archéologie Patrimoine de la Martinique, CERA Martinique, Fort de France, 1989, Pages 51, 62 et 63.

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B3

Désignation du site : Mouillage d'attente des cargos : céramiques, bois, Rade, au large du Fort Saint-Louis
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/B/003
Numéro DRACAR : 97 209 009/AH
Commune : Fort-de-France
Type de site : Site autre que d'epave
Profondeur maximale :
Lieu dit : Rade, au large du Fort Saint-Louis
Commentaire :
Ce site est situé en rade de Fort-de-France dans la zone de mouillage d'attente des cargos désirant entrer dans le port de commerce. Il nous a été signalé par un des pilotes du port, M. Poisson. La position en a été relevée de nuit et notée sur le cahier de pilotage, elle est très approximative. A cet emplacement un cargo de la Delmas a remonté sur son ancre un fragment de bordé de forte section que nous avons pu observer en état encore assez bon (il avait été conservé dans une poubelle d'eau) au retour du dit cargo qui allait charger au Gabon ! Il faut saluer ici la conscience du capitaine et de l'équipage du navire et celle des membres du pilotage de Fort-de-France qui ont permis de conserver ce fragment de bois, pourtant peu spectaculaire pour le profane.

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B4

Désignation du site : Epave d'un petit hydravion commercial, Surnom : Hydravion
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/B/004
Numéro DRACAR : 97 209 001/AH
Commune : Fort-de-France
Type de site : Epave coherente
Profondeur maximale : 33
Lieu dit : Rade de Fort-de-France
Commentaire :
Il s'agit de l'épave d'un petit hydravion commercial, déjà signalée par le S.H.O.M. en 1984. L'épave est posée à l'envers et se trouve encore dans un assez bon état de conservation. Elle est posée sur un fond de vase sur 33 mètres. Il s'agirait d'un Sikorsky de la Pan Air, faisant une ligne Cayenne/Miami qui aurait coulé pendant la dernière Guerre Mondiale ou dans l'immédiat après-guerre.

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B5

Désignation du site : Site présumé du naufrage du Stanislas , Au pied de la falaise
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/B/005
Numéro DRACAR : 97 202 005/AH
Commune : Les Anses-d'Arlet
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Au pied de la falaise
Commentaire :
Découvert un boulet au pied de la falaise nord des Anses d'Arlets.

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Sites de la zone C

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Numéro GRAN

Numéro DRACAR

Description, surnom ou nom

Commune

FR/M/3/C/001

97 206 002/AH

Site de naufrage navire de commerce avec chaîne

Surnom : Epave de l'anse Cafard

Le Diamant

FR/M/3/C/002

97 206 001/AH

Fragments de formes à sucres dispersés sur la caye

Anse Cafard

Le Diamant

FR/M/3/C/003

97 217 009/AH

Epave en bois

Surnom : Epave de Bernus

Le Marin (Caraïbe)

FR/M/2/C/004

97 226 020/AH

Ancre isolée

Pointe Sainte-Catherine

Sainte-Anne

FR/M/1/C/005

97 226 016/AH

HMS RAISONABLE (ex Raisonnable)

Vaisseau de 64 canons coulé sous pavillon anglais en 1762

Sainte-Anne

FR/M/3/C/006

97 226 /AH

Fragments métalliques et briques sur la caye

Ilet Cabrit

Sainte-Anne

FR/M/3/C/007

97 227 /AH

PIGWIDGEON

Carreaux de céramique et fragments métalliques (penture)

Sainte-Luce

FR/M/2/C/008

97 206 /AH

Deux ancres isolées distantes de 32 mètres.

Sec du Diamant

Le Diamant

FR/M/5/C/009

97 227 /AH

Site amérindien saladoïde submergé

Anse Corps de Garde

Sainte-Luce

C1

Désignation du site : Site de naufrage navire de commerce avec chaîne, Surnom : Epave de l'anse Cafard
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/001
Numéro DRACAR : 97 206 002/AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Anse Cafard
Commentaire :
Un site avait été déclaré à la Direction des antiquités en 1976 comme :
Anse cafard Diamant : 3 canons, ancre et chaîne de 10 mètres, lingot de métal inconnu.
Les plongeurs de l'AMAE (Jean-Claude Le Sellin et Joël Costil) ont recherché le site présumé du naufrage d'un navire de traite clandestine, qui leur a été signalée par Monsieur Henri Theuvenin, sur la côte près de l'Anse Cafard.
Mais ils n'ont pu localiser qu'un fragment de chaîne pris dans les rochers de la côte. Mais il n'ont pas à cette occasion signalé de canons ni d'ancre. Le ressac et le courant, violents dans cette zone, rendent difficile la localisation de vestiges. Le site étant très exposée, si le naufrage a vraiment eu lieu dans ces parages, l'épave a du être très rapidement disloquée.
Lors de la prospection GRAN d'avril 1997, une expertise du site a été réalisée :
Le site tel qu'il se présente correspond au naufrage d'un navire relativement moderne (certainement du XIXème siècle) qui assurait du transport de matériel local. Il est donc exclu qu'il s'agisse du navire de traite clandestine auquel il est fait allusion dans le livre les Ibos de l'Amélie (1986 - Thésée F).
Le fait que depuis 1976 personne n'aie plus signalé l'ancre et les canons peut avoir deux significations : soit il existe un autre site qui n'a pas été retrouvé, soit ils ont été récupérés, ce qui par ces petits fonds très près de terre ne peut être exclu. Il existe, tant dans les hôtels dans les clubs de plongée que chez des particuliers un nombre important de canons et ancres repêchés en mer et dont la provenance n'est pas avouée ou est simplement inconnue des actuels détenteurs.

Bibliographie :
Thésée F.,
Les Ibos de l'Amélie, Paris, Éditions caribéennes, 1986

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C2

Désignation du site : Fragments de formes à sucres dispersés sur la caye , Anse Cafard
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/002
Numéro DRACAR : 97 206 001/AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Anse Cafard
Commentaire :
Il s'agit d'un grand plateau rocheux qui remonte, par endroits, à à peine 1 mètre de profondeur, coupé par 2 ou 3 passes et qui se termine par un aplomb de 3 ou 4 mètres. Au pied de ce tombant dans le sable et sur toute la hauteur du petit à-pic de corail se trouvent les restes de formes à sucre. Celles qui se trouvent prises dans le corail sont souvent empilées les unes dans les autres montrant qu'il s'agissait d'une cargaison de ces céramiques.
Le site se repère facilement depuis la plage de l'Anse Cafard, puisque c'est l'endroit où déferlent les vagues sur la caye.
Une forme à sucre en bon état a été remontée il y a quelques années par M. Pierre Brest et déposée à la Direction des Antiquités. De nombreux fragments de céramique jonchent le sable, au pied de la caye du côté abrité. Des tessons sont pris, en quantité, dans la concrétion sur le flanc même de la caye.
Une prospection devant le site de la poterie de la pointe Borgnesse à la sortie du Marin a permis de constater que les tessons de céramique provenant de formes à sucre à proximité de cette poterie sont d'un modèle très semblable à celles découvertes à l'Anse Cafard. Ceci est un premier point concernant l'aire de distribution de la production de cette pointe de la sortie du cul de sac Marin. En effet si l'on connaît assez bien l'existence des lieux de production de céramique industrielle dans l'île on ne connaît pratiquement pas les circuits de distribution (essentiellement maritimes) et les aires d'influence de ces fabriques.

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C3

Désignation du site : Epave en bois, Surnom : Epave de Bernus
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/003
Numéro DRACAR : 97 217 009/AH
Commune : Le Marin (Caraïbe)
Type de site : Epave non coherente
Profondeur maximale : 52
Lieu dit : Bouée latérale verte du Marin
Commentaire :
Au pied de la bouée verte à l'entrée du Marin. Ce site a été inventé par Jean-Pierre Bernus lors d'une sortie école du Club Méditerranée dont les locaux se trouvent de l'autre côté de la passe d'entrée au Cul-de-Sac Marin. Nous n'avons pu y effectuer, pour l'instant, qu'une plongée, par visibilité très mauvaise. L'épave se trouve dans un cône de vase argileuse à 52 mètres de profondeur. L'orientation du site est NW-SE, semble-t-il. La pente est très forte (70%). Au fond du cratère des morceaux de bois façonnés sortent de la paroi de vase à intervalle assez régulier. Un objet métallique qui pourrait évoquer une cloche couchée est envasé dans le fond du cratère. Son diamètre apparent semble être de 1,40 mètre. On ne peut savoir, dans l'état actuel des choses, si cet objet a à voir avec l'éventuelle épave.
La bouée des phares et balise ayant été déplacée fin 1996, il n'a pas été possible, malgré l'aide de Monsieur Bernus de retrouver ce site lors de la campagne d'avril 1997.

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C4

Désignation du site : Ancre isolée, Pointe Sainte-Catherine
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/C/004
Numéro DRACAR : 97 226 020/AH
Commune : Sainte-Anne
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 18
Lieu dit : Pointe Sainte-Catherine
Commentaire :
Grande ancre ancienne se trouvant par 18 m de fond dans l'Ouest de la Pointe-Catherine.
Un relevé de cette ancre a été effectué lors de la campagne d'avril 1997. Il s'agit d'une ancre de type à jas de bois. La verge mesure 4,90 mètres de long et son envergure est de 3 mètres. Trois cerclages de jas sont visibles sur un des côtés de l'ancre, dont un plus petit, est pris sous la verge. Deux de ces cerclages, carrés, mesurent 40 cm de côté intérieur avec la concrétion. Le plus petit mesure 22 cm intérieur. La verge a une section de 25 cm x 30 cm.
L'organeau est orienté à 90° de l'axe de la verge, semblant indiquer une traction latérale. Une plongée a été effectuée sur une distance de 250 mètres dans la direction indiquée par l'organeau mais aucun autre vestige n'a été observé.

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C5

Désignation du site : HMS RAISONABLE (ex Raisonnable), Vaisseau de 64 canons français coulé sous pavillon anglais en 1762
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/C/005
Numéro DRACAR : 97 226 016/AH
Commune : Sainte-Anne
Type de site : Epave coherente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Les Salines
Commentaire :
Le site sur lequel se trouve le
H.M.S. Raisonable est un fond plat, corallien et sablonneux, situé entre 4,5 et 6 mètres de fond. L'endroit est très exposé à la houle et le courant y porte à l'ouest, au fond comme en surface.
La majeur partie des vestiges visibles se trouve sur un fond de corail, mais sont répartis autour d'une cuvette de sable blanc de 20x20 mètres environ. Ils occupent une zone d'environ 50x25 mètres dont le grand axe est orienté au 320°.
La zone centrale du site est constituée par un empilement de gueuses de lest de fer formant, en particulier, deux blocs compacts grossièrrement rectangulaires respectivement de 4 x 3,5 mètres et 4 x 2 mètres. Autour de ces deux ensembles, caractéristiques, un grand nombre de gueuses de lest sont dispersées sur le site. Le type de gueuse le plus représenté mesure environ 106 x 20 x 20 cm, en tenant compte d'une épaisseur de concrétion de 1,5 cm, leur poids avoisine 200 kg.
Peuvent sans doute être rattachés au lest plusieurs canons :

Ces quatre canons sont probablement identiques, en tenant compte de l'épaisseur de la concrétion, les dimensions mesurées varient de 235 à 238 cm (de la tranche de bouche à l'arrière de la plate bande de culasse). Un cinquième canon, en partie ensablé, est d'un calibre plus important, le diamètre extérieur du renflement de la bouche est de 48 cm contre 36 cm pour les quatres autres.
Un grand nombre de concrétion ferreuses informes parsèment le site. Une ancre, dont une partie de la verge et l'organeau sortent du sable, est identifiable. Sont particulièrement visibles plusieurs courbes de fer, soit en forme d'équerres simples, soit d'équerre renforcée par une traverse.
Peu de petit mobilier archéologique paraît directement visible, hormis quelques balles de plomb autour du canon le plus gros, et quelques tessons de verre récupérés dans une zone proche des trois canons alignés, qui semble bien être une zone de fouille clandestine. Les calibres des balles de plomb trouvées sont :

Campagne avril 1997 :

La zone occupée par les saumons de lest a fait l'objet d'un relevé détaillé.
Les saumons de lest en fer mesurent, concrétion comprise, environ 100 cm par environ 20 cm au carré. Les dimensions mesurées sur le fond après dégagement de la concrétion sont d'environ 92 cm de long pour une section d'environ 16 à 17 cm. Brian Lavery souligne :
Iron ballasts, sometimes known as "kentledge" cami in the form of strips known as pigs. These varied in size, from 3 ft x 6 in x 6 in, to 1 ft x 4 inx 4 in, and in weight, from 320 to 56 lbs, but the largest of these size was by far the most common in the late eighteenth and early nineteenth centuries. (1987 - Lavery, p. 186). On se trouve donc très probablement en présence d'un iron pig de 3 ft x 6 in x 6 in soit : 91,4 cm x 15,2 cm x 15,2 cm et pesant 320 livres soit 145 kg.
La répartition des gueuses appelle plusieurs remarques. L'ensemble le plus sud est cohérent il comporte en allant du sud vers le nord :

Un calcul approximatif nous permet de dénombrer un minium de 234 gueuses de 145 kg, soit environ 35 tonnes, si l'on y ajoute les trois canons de lest qui pèsent ensemble 3,3 tonnes, s'il s'agit de 6 ou de 8 pounders, on peut donc estimer le poids du lest de fer visible à environ 38 tonnes, ce qui est encore assez loin des quelques 59 tonnes de lest de fer habituellement embarquées sur les 64 canons français vers 1780

Bibliographie :
Lavery Brian,
The Arming and Fitting of English Man of War, 1600-1815, London, 1987

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C6

Désignation du site : Fragments métalliques et briques sur la caye , Ilet Cabrit
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/006
Numéro DRACAR : 97 226 /AH
Commune : Sainte-Anne
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale : 3
Lieu dit : Ilet Cabrit
Commentaire :
Restes d'un naufrage sur la face au vent des cayes situées à l'est de l'îlet. Le navire ayant coulé transportant des matériaux de construction (briques, tuiles, carrelage) et l'on ne distingue plus des structures qu'un axe de cabestan muni de roues dentées, un panneau de cale en fer et de la chaîne ainsi que divers espars métalliques non identifiables. Sous le vent des récifs et de ces vestiges ont été retrouvés des fragments de chevilles de cuivre ainsi que du doublage. Il est difficile de savoir si ces vestiges correspondent à un seul naufrage ou à plusieurs. Le site se trouvant au vent du récif semble correspondre à un naufrage du XIXème siècle.

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C7

Désignation du site : PIGWIDGEON, Carreaux de céramique et fragments métalliques (penture de gouvernail)
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/007
Numéro DRACAR : 97 227 /AH
Commune : Sainte-Luce
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Anse du Céron caye Moco
Commentaire :
Le site de naufrage du
Pigwidgeon a été retrouvé grâce à un article du Moniteur de la Martinique. L'emprise du site est très réduite puisque la concentration de vestiges s'étend sur une bande d'une vingtaine de mètres de long et de six mètres de large, ce qui s'explique aisément par le très faible tonnage du navire. Ces vestiges sont essentiellement constitués par des matériaux de construction et une demi penture de gouvernail en bronze correspondant à la partie de penture fixée sur l'étambot.

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C8

Désignation du site : Deux ancres isolées distantes de 32 mètres, Sec du Diamant
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/C/008
Numéro DRACAR : 97 206 /AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 12,3
Lieu dit : Sec du Diamant
Commentaire :
Ancre la plus à l'est : longueur de la verge = 370 cm. L'ancre se trouve coincée entre le bord de la caye et un rocher se trouvant à l'extérieur, en position presque verticale (à 30 degrés près), orientée au 120 (de l'organeau vers le diamant).
La seconde ancre se trouve dans le 270 de la première à 32,4 m. La longueur de la verge est de 4,88 m orientée au 260 (de l'organeau vers le diamant).
La longueur de la verge a été mesurée avec la concrétion dont l'épaisseur, variable selon les sites, est difficile à évaluer. Elle peut aller d'un centimètre à quatre centimètres d'épaisseur ce qui donnerait comme taille :
Pour la plus grande entre 4,88 mètres et 4,82 mètres et la plus petite entre 3,68 et 3,62 mètres.
En se reportant à la
Table des proportions de trente ancres de différens poids du chapitre Forge des ancres de l'Encyclopédie (1994 - Diderot et d'Alembert), une fois converties ces dimentions en pieds, pouces, lignes et points on trouve :
Pour la petite ancre, en fonction des incertitudes dues à la concrétion une taille comprise entre 11 pieds 1 pouce 7 lignes 10 points et 11 pieds 3 pouces 10 lignes 5 points, c'est à dire une ancre située entre l'ancre de 11 pieds pesant 1800 livres et l'ancre de 11 pieds 4 pouces pesant 2000 livres.
Pour la Grand ancre une taille comprise entre 14 pieds 9 pouces 11 lignes 6 points et 15 pieds 2 lignes 2 points, soit entre l'ancre de 14 pieds 9 pouces et l' ancre de 15 pieds pesant respectivement 4400 et 4600 livres.

Bibliographie :
Diderot, D'Alembert,
Recueil de planches sur les sciences, les arts libéraux et les arts méchainiques, avec leur explication, volume marine, Encyclopédie, réédition Inter-Livres, extraits de l'édition originale de l'Encyclopédie.

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C9

Désignation du site : Site amérindien saladoïde submergé, Anse Corps de Garde
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/5/C/009
Numéro DRACAR : 97 227 /AH
Commune : Sainte-Luce
Type de site : Structure immergée
Profondeur maximale : 2
Lieu dit : Anse Corps de Garde
Commentaire :
Un phénomène de transgression marine a vraisemblablement recouvert un site amériendien (d'habitat?) se trouvant anciennement en zone de mangrove. Les mouvements de mer de la période cyclonique ont découvert le sable dans les premiers mètres de la plage mettant au jour des tessons de céramique et du matériel organique (ossements), en place sur un sol de tourbe dans la partie ouest du site, roulés et déplacés dans la partie est.
Un ramassage systématique a été effectué à la demande de Monsieur Jean-Pierre Giraud, conservateur régional de l'archéologie de Martinique.
Le mobilier semble très proche de celui retrouvé lors des fouilles de la plage de Dizac au Diamant, correspondant à une occupation de la période 800-900 après J.C.

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Sites de la zone D

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Numéro GRAN

Numéro DRACAR

Description, surnom ou nom

Commune

FR/M/1/D/001

97 217 007/AH

LA CARAVANE

Corvette française coulée pendant le cyclone de 1817

Le Marin (Atlantique)

FR/M/3/D/002

97 217 001/AH

Epave datée par un chronomètre de marine (‰1870)

Surnom : Epave du cap Macré

Le Marin (Atlantique)

FR/M/3/D/003

97 230 001/AH

Canons et ancres sur la caye en baie du trésor

Surnom : Epave de la baie du trésor

La Trinité

FR/M/3/D/004

97 222 006/AH

Ancre, briques et défense d'éléphant au Loup-Garou

Loup-Garou

Le Robert

FR/M/3/D/005

97 222 012/AH

L'ÉDOUARD

Restes de cargaison et canons sur le Loup-Garou

Le Robert

FR/M/3/D/006

97 222 013/AH

Canons et ancres sur le Loup Garou

Loup-Garou

Le Robert

FR/M/3/D/007

97 230 014/AH

Restes de navire de commerce passe de l'anse Letang

Surnom : Epave de l'Anse Letang

La Trinité

FR/M/2/D/008

97 222 014/AH

Canon isolé au SE du Loup-Garou

Loup-Garou

Le Robert

FR/M/2/D/009

97 222 015/AH

Canon isolé derrière le Loup Garou

Loup-Garou

Le Robert

FR/M/2/D/010

97 222 016/AH

Pierre plate circulaire façonnée (platine ?)

Loup-Garou

Le Robert

FR/M/1/D/011

97 232 002/AH

Coque de grand voilier en fer sur la caye du Vauclin

Surnom : Le Négrier

Le Vauclin

FR/M/1/D/012

97 232 006/AH

CATO

Epave de voilier en bois transportant du charbon

Le Vauclin

FR/M/3/D/013

97 232 007/AH

Site de naufrage, briques, chevilles, lest

Est du Baril de Boeuf

Le Vauclin

FR/M/3/D/014

97 210 006/AH

Ancres, chaînes, guindeau et débris métalliques

Caye l'Hermitte Ilet Long

Le François

FR/M/3/D/015

97 222 037/AH

Débris métalliques, canons et ancres

Surnom : Epave de l'Ilet Boisseau

Le Robert

FR/M/3/D/016

97 230 056/AH

Briques, ferraille, anneaux de fer, céramique

Surnom : Epave de l'Anse Rivière

La Trinité

FR/M/3/D/017

97 230 057/AH

Canons et fragment d'ancre sur la caye

Surnom : Epave du Loup Ministre

La Trinité

FR/M/3/D/018

97 230 058/AH

Lests de fer, chouque de mât, doublage et galets

Surnom : Epave de la Pointe Batterie

La Trinité

FR/M/3/D/019

97 230 059/AH

Ancre, cabestan ?, lest, clous céramique

Surnom : Epave de l'Ilet Saint-Aubin

La Trinité

FR/M/2/D/020

97 230 060/AH

Ancre isolée prise dans le corail

NE caye Banc de sable, Ilet St-Aubin

La Trinité

FR/M/2/D/021

97 230 061/AH

Ancre de grande dimension encayée

Caye Banc de sable, Ilet Saint-Aubin

La Trinité

FR/M/3/D/022

97 210 051/AH

NOTRE DAME DE BONNE ESPÉRANCE

8 Canons (un neuvième prélevé?) et 3 ancres sur la caye

Le François

FR/M/3/D/023

97 210 003/AH

4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne

Milieu de la passe de la Caye Pinsonnelle

Le François

FR/M/3/D/24

97 222 /AH

10 canons et 2 ancres au sud du vent du récif.

Loup Garou

Le Robert

D1

Désignation du site : LA CARAVANE, Corvette française coulée pendant le cyclone de 1817
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/D/001
Numéro DRACAR : 97 217 007/AH
Commune : Le Marin (Atlantique)
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 7
Lieu dit : Grande caye pointe Marée
Commentaire :
Épave sur une caye de la pointe Marée, inventée par J.C. Le Sellin et J. Costil en 1990 et redécouverte par J.M. et J.S. France et P. Berthonnet en 1991.
En 1990 Jean-Claude Le Sellin et Joël Costil découvrent le site sur un fond plat rocheux au pied de la face au vent d'une caye de la pointe Marée. Ils localisent des canons de 2,70 mètres ainsi que des barres de fer et des chevilles de cuivre. Une brique, une broche de cuivre et un fragment de plaque de doublage ont été remontés.
En novembre 1991, Jean-Michel et Jean-Sébastien France accompagnés de Philippe Berthonnet redécouvrent le site et remontent divers objets, fragments de céramique, chevilles de cuivre, plaques de doublage, un plomb de sonde de 45 kg, marqué XXXXV et une cloche de bronze datée de 1632.
La campagne de l'été 92 permet de préciser qu'il s'agit d'un navire de guerre dont la forme de carène est encore visible, en négatif, entre les amas de gueuses de lest de fer. Est ainsi conservée la trace de l'archipompe, avec les porques qui renforcent la structure à cet endroit, ainsi que la carlingue. 13 canons, de 2,65 mètres de longueur, ont été localisés sur la caye ainsi qu'une ancre de 4,10 mètres.
Deux ancres de 5 mètres ont été retrouvées à plus de 400 mètres dans le SE du site. Ceci apporte une confirmation définitive de l'identification du bateau puisque La Caravane a coulé à la fin du cyclone, au moment où les vents venaient de secteur SE. Cette particularité est due au fait que le cyclone est passé au sud de l'île, ce qui est exceptionnel. Les vents dominants dans la région, les alizés, sont d'habitude toujours de secteur N-NE. Les ancres d'un navire coulé dans d'autres circonstances que ce cyclone auraient donc normalement été retrouvées dans le NE.
Résultat des analyse d'échantillons de bois prélevés sur le site :
Cinq échantillons ont été prélevés sur divers espars découverts au pied du côté abrité de la caye. Les cinq échantillons prélevés sont en chêne :
Quercus sp.
(les analyses ont été effectuées par Mme Arlette PLU du laboratoire d'Ethnobiologie-biogéographie du Muséum National d'Histoire Naturelle)
L'ensemble de ces données permet d'identifier cette épave coulée sur la caye de la Passe Coco à la pointe Marée, avec celle de la Caravane, corvette coulée lors du cyclone de 1817.

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D2

Désignation du site : Épave datée par un chronomètre de marine (autour de 1870)
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/002
Numéro DRACAR : 97 217 001/AH
Commune : Le Marin (Atlantique)
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Sud passe Adrien coulé, pointe Marée
Commentaire :
Épave sur la caye au sud de la passe "Adrien coulé" à la pointe Marée, (information fournie par J. M. Leguay). Épave déclarée aux Affaires Maritimes. par MM. Boussan et Dimitri. De ce site ont été remontés :

En 1993 divers fragments de céramique ont été retrouvés par J.M. France.

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D3

Désignation du site : Canons et ancres sur la caye en baie du trésor, Surnom : Épave de la baie du trésor
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/003
Numéro DRACAR : 97 230 001/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 3
Lieu dit : Baie du Trésor
Commentaire :
Le site, dans la baie au pied du Château Dubuc, se situe sur un fond de 3 mètres, plat et rocheux, sans courant. Il est jonché de nombreuses concrétions. 3 canons et 1 ancre ont été découverts derrière l'endroit où déferlent les vagues.

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D4

Désignation du site : Ancre, briques et défense d'éléphant au Loup-Garou, Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/004
Numéro DRACAR : 97 222 006/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 8
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Le 27 juillet 1991 une plongée permet de localiser une défense d'éléphant enkystée dans le sol corallien. La défense mesure un mètre quinze de longueur pour un diamètre maximal de dix centimètres à la base. La partie prise dans le corail est assez bien conservée, mais la partie émergée, soumise à l'action des eaux, est érodée et assez profondément creusée.
De nombreuses briques sont découvertes, éparses sur le sol. Ces briques, qui faisaient probablement partie du lest du bateau, ne portent aucune marque et ne présentent pas de module standard.
Une ancre à jas de bois, disparu, de deux mètres quarante-cinq de long, avec un écart entre les pattes de un mètre soixante-quinze et un organeau de quarante centimètres de diamètre, est découverte sur la caye.
A douze mètres de l'ancre se trouve une penture de gouvernail avec un femelot, correspondant à l'étambot. Les branches de la penture mesurent, environ, quatre-vingt centimètres de longueur. Elles forment un angle très ouvert, qui correspond aux ferrures les plus hautes de l'étambot à un endroit où s'élargissent les formes de carène.
Un tronçon de chaîne se trouve sur le sommet de la Caye. La présence d'une défense d'éléphant suggère un navire venant d'Afrique, donc probablement un négrier. La présence d'une chaîne, et d'une ancre à jas de bois, indique à priori une datation dans la première moitié du XIX° siècle.
La disposition des vestiges indique que le bateau à mouillé très près du récif, dans six mètres d'eau, à trente mètres à peine du sommet. La présence de la penture de gouvernail à l'est de la caye implique que le navire s'est brisé et qu'une partie de la coque a basculé au delà de la zone des déferlantes. Le peu de mobilier archéologique présent sur le site indique une probable récupération du matériel après le naufrage.

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D5

Désignation du site : L'ÉDOUARD, Restes de cargaison et canons sur le Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/005
Numéro DRACAR : 97 222 012/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Le 31 juillet 1991 le GRAN découvre un canon au sommet de la caye. Il s'agit d'un canon de fer de deux mètres de longueur. Deux autres canons sont posés dans une langue de sable derrière la caye. Le premier est situé à neuf mètres vingt dans le SE de celui du sommet, l'autre à huit mètres dans le NE.Il est enfoui aux deux tiers dans la langue de sable. Un arceau métallique de trente centimètres de diamètre, le diamètre du fer étant de six centimètres, sort du sable sans que l'on puisse être sûr qu'il s'agisse d'un organeau d'ancre.
Les deux canons totalement dégagés ont des dimensions semblables : la distance bouche plate-bande de culasse est de un mètre quatre-vingt-huit, pour une longueur totale (bouton compris) de deux mètres zéro deux pour le premier et de un mètre quatre-vingt-cinq et deux mètres zéro deux pour l'autre. Le milieu du tourillon étant à un mètre zéro huit de la bouche pour le canon 1 et à un mètre zéro sept de la bouche pour le canon 2.
A vingt et un mètres au SE se trouve une cuve de métal retournée, également dans la langue de sable, portant, à deux angles opposés, deux saillies en forme de bec. La cuve métallique mesure quatre-vingt-dix centimètres de côté et un mètre de hauteur. Les becs font une saillie de trente centimètres.
Deux tessons de céramique ont été découverts. L'un d'eux a une pâte brun rose dure et porte des traces d'outil en cours de tournage. L'autre est un fragment de fond de récipient de forme ouverte de onze centimètres et demie de haut. Son épaisseur est de cinq millimètres au plus mince et quinze millimètres au pied. Quelques briques de gros module, et sans marque, ont été laissées sur le fond.
Le site est directement sous le vent du principal haut fond du récif nord du Loup-Garou qui culmine à moins un mètre vingt. Aucun élément du navire n'a jusqu'à présent été observé. La cuve peut faire penser à un élément de machine de propulsion ou à une cuve livrée et faisant partie de la cargaison. Le fait qu'un canon soit aux deux tiers enfoui montre qu'il est possible que du matériel non visible puisse être découvert ultérieurement.
Il semble s'agir des restes du naufrage de l'
Édouard qui transportant le matériel destiné à l'Usine Thorp de la Pointe-Simon. Il a sombré sur le Loup-Garou en 1854.

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D6

Désignation du site : Canons et ancres sur le Loup Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/006
Numéro DRACAR : 97 222 013/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 3
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Le 4 août 1991 le GRAN découvre un site avec trois ancres et six canons. Les canons font entre un mètre quatre-vingt six et deux mètres quarante. Les ancres mesurent un peu moins de quatre mètres de longueur. Le site est situé sur le sommet du récif et doit être très rarement accessible en plongée.
Trois fragments de bronze sont découverts pris dans le corail. Un fragment de broche de cuivre sur lequel plus de quinze centimètres de corail a poussé, un fragment de bronze triangulaire, une bande de bronze percée de trous qui est, soit un fragment de cadène, soit un fragment de penture de gouvernail.
Dans une cuvette de sable, au pied de la plus grande ancre, on retrouve de nombreux petits clous de cuivre qui semblent être des clous de doublage. Ils mesurent trois centimètres de haut, tête de onze millimètres de diamètre et pointe carrée de cinq millimètre de côté sous la tête.
De nombreux tuyaux de plomb ont été découverts dans les anfractuosités de la caye. Il est possible que toutes les cuvettes un peu profondes aient pu servir de piège et qu'on puisse y trouver quelques objets de petite taille. Sa localisation géographique fait de cette épave l'exemple type d'un bateau qui a été pulvérisé sur les récifs.

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D7

Désignation du site : Restes de navire de commerce passe de l'anse Letang, Surnom : Épave de l'Anse Letang
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/007
Numéro DRACAR : 97 230 014/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 7
Lieu dit : Anse Letang
Commentaire :
Épave de l'anse L'Etang (indiquée par J.M. Leguay). Les restes d'épave se trouvent situés dans la passe coupant à l'W la caye devant la plage de l'anse Letang.

Des débris sont dispersés dans la passe et une ancre se trouve à l'extérieur du récif. Des fragments de canons, très détériorés, répartis dans l'axe de la passe. Il pourrait s'agir de canons de lest. Sous un surplomb rocheux se trouvent sept chaudières à sucre empilées. Elles ont un diamètre de quatre-vingt centimètres et une hauteur de cinquante cinq centimètres. Elles n'ont pas de lèvres et portent quatre tétons de support. Un plomb de sonde a été remonté et déposé à la Direction des Antiquités.

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D8

Désignation du site : Canon isolé au SE du Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/008
Numéro DRACAR : 97 222 014/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 3,2
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Il s'agit d'un canon isolé situé à deux cent mètres dans le SE du site D/006, sur la caye du Loup-Garou, à trois mètres vingt de fond et orienté au 150°. Sa longueur totale est de cent quarante centimètres. La distance entre la plate-bande de culasse et le tourillon est de cinquante-huit centimètres. Ce canon isolé illustre sans doute la pratique consistant à jeter les objets lourds par dessus bord, quand le bâtiment se trouve dans une position dangereuse.

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D9

Désignation du site : Canon isolé derrière le Loup Garou, Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/009
Numéro DRACAR : 97 222 015/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 3,5
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Il s'agit d'un canon isolé, indiqué par Daniel Aratis, pêcheur de l'anse Bellune. Situé derrière la caye SE du Loup-Garou dans trois mètres cinquante de fond, il mesure deux mètres quarante de long de la plate-bande de culasse à la bouche. Sa position sous les déferlantes y interdit généralement la plongée, même en apnée. Selon les indications de monsieur Aratis on trouve d'autres débris plus au sud de la caye.

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D10

Désignation du site : Pierre plate circulaire façonnée (platine ?), Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/010
Numéro DRACAR : 97 222 016/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 2
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Une pierre plate circulaire a été retrouvée sur le sommet de la caye à proximité de FR/M/1/D/004. Elle mesure trente-sept centimètres de diamètre pour trois centimètres et demi d'épaisseur. Elle est de forme très régulière, légèrement concave sur chacune de ses faces. Elle est en pierre verte polie et pourrait avoir eu un usage culinaire (platine pour étaler de la pâte ?).

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D11

Désignation du site : Coque de grand voilier en fer sur la caye du Vauclin, Surnom : Le Négrier
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/D/011
Numéro DRACAR : 97 232 002/AH
Commune : Le Vauclin
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 4,5
Lieu dit : Caye du Vauclin
Commentaire :
Grande coque de navire en fer sur le sommet de la caye. Très difficilement accessible et uniquement en apnée.

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D12

Désignation du site : Trois mâts-barque CATO, Épave de voilier en bois transportant du charbon
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/D/012
Numéro DRACAR : 97 232 006/AH
Commune : Le Vauclin
Type de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 11
Lieu dit : Caye du Macabou - Passe Titou
Commentaire :
Cette épave a été localisée par le GRAN en 1992 grâce aux indications de Monsieur Emmanuel Célimène, marin-pêcheur du Vauclin. Divers débris, dont des fragments de vaisselle, avaient été plusieurs fois remontés dans des filets de pêche.
Selon les archives du Service Régional de l'Archéologie, en 1977, deux plongeurs du COREMA avaient localisé le site qui avait été reconnu en apnée par M. Pierre Brest. A l'époque, les plongeurs n'avaient vu que la partie sud du site avec l'ensemble formé du cabestan, de l'ancre et des fragments métalliques pris dans le corail au sommet de la caye. Ils avaient estimé qu'il n'y avait pas de restes de structure et n'avaient vu ni le chargement de charbon ni la charpente. Aucune suite n'avait été, semble-t-il, donnée à la découverte.
Parmi le matériel céramique trouvé sur le site par le GRAN se trouve un tesson de porcelaine sur lequel on peut voir une inscription en caractères cyrilliques. Cette inscription a été identifiée comme une marque de fabrique d'une manufacture russe de la fin du XIX° siècle*.
La présence de houille et l'absence de traces de matériel de propulsion mécanique indique qu'il s'agit d'un voilier ayant une cargaison de charbon.
Résultat des analyses des prélèvements de bois effectués sur les éléments de structure retrouvés :
Une pièce de charpente (fragment de la lisse de pavois) est composée de cinq éléments assemblés qui ont fait l'objet de cinq prélèvements, les membrures ont fait l'objet de deux prélèvements, le bordé extérieur et le bordé intérieur ont fait l'objet chacun d'un prélèvement, le vaigrage et deux chevilles ont également fait l'objet d'un prélèvement.
Les analyses ont été effectuées par Mme Arlette PLU du laboratoire d'Ethnobiologie-biogéographie du Muséum National d'Histoire Naturelle :

En 1993 un sondage sondage de 10 jours avait permis de mettre au jour des éléments de charpente et de remonter un certain nombre d'objets personnels : semelles de chaussures, talons, flûte traversière en bois, longue vue de marine ainsi que des éléments de gréement. Plusieurs fragments de céramique viennent d'Europe du Nord (assiette Villeroy et Bosh de Dresde, assiette Primavesi & sons de Cardiff).
En 1995, pendant les travaux de conservation du matériel est apparu une inscription gravée sur le cuivre de la longue-vue. L'incription déchiffrée , "Bark Cato of Arendal" renvoyait à la Norvège et le musée naval de Bergen a immédiatement identifié le navire avec le
Trois-mâts barque Cato, charbonnier de 30 mètres de long et 342 tonneaux construit en 1869 et coulé en 1895 (fin du dernier commandement) de pavillon norvégien, pont de 110 pieds de long, 27 pieds de large, 14,9 pieds de creux, 14,5 pieds de tirant d'eau. Pont principal continu et baux de faux pont dans la cale. Construction en chêne et pin de Norvège. Chevillé et doublé en métal jaune.
Les archives du musée donnent la liste des différents capitaines :

Le bâtiment était assuré chez Agders Assuranceforening (Grimstad) et Skibsassurance- forening (Arendal), inscrit à Arendal, classé A1 au Det Norske Veritas.

Références : Det Norske Veritas register de 1877; De hirfe seil, Arendal, 1934, p.80.
*Škhznesova, Kouznetsov, après 1870.
** La section Sylvestris comprend des essences telles : Pin sylvestre, Pin à crochets, Pin laricio, Pin rouge d'Amérique.

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D13

Désignation du site : Site de naufrage, briques, chevilles, lest, Est du Baril de Boeuf
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/013
Numéro DRACAR : 97 232 007/AH
Commune : Le Vauclin
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Est du Baril de Boeuf
Commentaire :
Site de naufrage sur la caye à l'est du Baril de Boeuf :

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D14

Désignation du site : Ancres, chaînes, guindeau et débris métalliques, Caye l'Hermitte Ilet Long
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/014
Numéro DRACAR : 97 210 006/AH
Commune : Le François
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 9
Lieu dit : Caye l'Hermitte Ilet Long
Commentaire :
Épave sur la caye devant l'îlet Long. De nombreux débris métalliques sont éparpillés sur la caye en bordure sud de la limite de celle-ci. Découverte par Monsieur Loiseau, marin-pêcheur retraité. Il affirme que cette épave n'est pas connue des autres pêcheurs, bien que l'ancre dressée soit très visible et risque d'accrocher les engins de pêche. Il prétend que la pêche ne se pratique pas de ce côté de la caye. Il faut remarquer tout de même qu'il y avait un flotteur et un casier à côté du guindeau. Il a en tout cas été déclarer l'épave aux Affaires Maritimes et est venu spontanément à la Direction des Antiquités.
Deux ancres de deux mètres de long sont en bordure du plateau formé par la caye, l'organeau tourné vers le nord. Ce sont des ancres à jas de bois, qui a bien sûr disparu. L'une des ancres est encore plantée, la patte étant à moins de deux mètres de la surface. Son organeau est orienté vers le nord.
De nombreux tronçons de chaîne sont visibles, très concrétionnés. Un guindeau métallique, dont la poupée mesure trois mètres de long, est posé au pied de la caye.
Dans le sable à 100 mètres au SW on trouve des fragments de cuivre de doublage. Il n'y a pas de trace de bois et une première visite n'a pas permis de découvrir de petit matériel (céramique ou autreŠ).
Les débris sont grossièrement orientés NS. La présence de débris, au pied sud de la caye, qui est orientée EW, ne semble pas très cohérente avec la position des ancres qui suppose plutôt un bateau au nord. Il convient tout de même de remarquer que de nombreux espars de fer sont dispersés sur la caye au N des ancres.

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D15

Désignation du site : Débris métalliques, canons et ancres, Surnom : Épave de l'Ilet Boisseau
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/015
Numéro DRACAR : 97 222 037/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Ilet Boisseau ou Chardon
Commentaire :
Site connu des chasseurs et n'ayant pas encore fait l'objet de plongées d'évaluation de la par du GRAN.

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D16

Désignation du site : Briques, ferraille, anneaux de fer, céramique, Surnom : Épave de l'Anse Rivière
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/016
Numéro DRACAR : 97 230 056/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Anse Rivière
Commentaire :
Le site est caractérisé par des cercles métalliques (fer) d'un diamètre approximatif de 60 cm dont un est pris dans la roche (rappelle un organeau d'ancre) et deux autres reposent dans le sable.
Des brique sont prises dans le corail à une distance d'une trentaine de mètres des cercles.
Une céramique a été découverte par l'inventeur dans le sable à proximité des cercles. Une des céramiques est un fragment d'assiette marquée PEXON .FF. dans un écu couronné , Made in France et " MANUFACTURE DE PORCELAINE O...UE" avec un numéro 235 S 5.

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D17

Désignation du site : Canons et fragment d'ancre sur la caye, Surnom : Épave du Loup Ministre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/017
Numéro DRACAR : 97 230 057/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 8
Lieu dit : Loup Ministre
Commentaire :
Sept canons sur le sommet de la caye qui se présente comme un plateau corallien relativement plat. Un fragment d'ancre à jas de bois semblant XVIIIème ou début XIXème siècle. Les canons ont été triangulés et positionnés.
Une meule à roue à trou centrale carré qui se trouvait à proximité de l'ancre a été remontée. Des galets de lest ont été retrouvés en plusieurs endroits du site et plusieurs fragments de feuilles de plomb ont été remontés.

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D18

Désignation du site : Lests de fer, chouquet de mât, doublage et galets, Surnom : Épave de la Pointe Batterie
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/018
Numéro DRACAR : 97 230 058/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Pointe Batterie
Commentaire :
Site découvert sur les indications d'un enseignant de l'école d'apprentissage maritime de Trinité. Un cerclage de chouquet de mât y a été découvert ainsi que des gueuses de fer et des galets de lest avec de nombreuses chevilles de cuivre.

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D19

Désignation du site : Ancre, cabestan ?, lest, clous céramique, Surnom : Épave de l'Ilet Saint-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/019
Numéro DRACAR : 97 230 059/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 2
Lieu dit : SE Caye Banc de sable, Ilet Saint-Aubin
Commentaire :
Site découvert en remontant au vent de pierres de lest éparses sur le plateau. Découverte de gueuses de lest en fer avec une ancre, un cabestan (?) et de nombreuses pièces métalliques de fortes dimensions non identifiées. Plusieurs fragments de poterie.

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D20

Désignation du site : Ancre isolée prise dans le corail, NE caye Banc de sable, Ilet St-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/020
Numéro DRACAR : 97 230 060/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : NE caye Banc de sable, Ilet St-Aubin
Commentaire :
L'ancre FR/M/3/D/020 est une ancre à jas de fer repliable. Elle est posée sur 4 m d'eau au sommet de la caye. Sa verge mesure 2 m de long et le jas 1,95 m. Des gueuses de fer ont été aperçues non loin sans que l'on puisse en relever les dimensions. Ce détail incite donc à penser qu'il pourrait s'agir des restes de la perte d'un bâtiment.

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D21

Désignation du site : Ancre de grande dimension encayée, Caye Banc de sable, Ilet Saint-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/021
Numéro DRACAR : 97 230 061/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 16,20
Lieu dit : Caye Banc de sable, Ilet Saint-Aubin
Commentaire :
L'ancre FR/M/3/D/021 a une patte engagée sous le corail au pied de la caye. Sa verge, de 2,40 m de long est appuyée sur le corail et dirigée vers le récif. Elle repose sur 16 m de fond et son organeau se trouve à 14,50 m de profondeur. La patte visible mesure 1,10 m. Il s'agit d'une ancre à jas de bois (disparu). Aucun vestige n'a pu être observé aux alentours de l'ancre ni sous le vent de celle-ci. Complètement bloquée sous la caye, l'ancre a simplement du être abandonnée sur place.

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D22

Désignation du site : NOTRE DAME DE BONNE ESPÉRANCE , 8 Canons et 3 ancres sur la caye
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/022
Numéro DRACAR : 97 210 051/AH
Commune : Le François
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Nord de la Caye Pinsonnelle
Commentaire :
Site de naufrage découvert par des plongeurs du COREMA. Une fiche de monsieur Pierre Brest, égarée à la suite d'un mauvais classement vient d'être retrouvée dans un dossier du SRA. Elle donne la localisation à proximité de la bordure nord de la "caye au sud de laquelle émerge la chaudière du Mississipi" (Il s'agit de la Caye Pinsonnelle). Le matériel localisé à l'époque est constitué par
9 Canons et 3 ancres sur la caye dans un rayon de moins de 50 mètres, très peu concrétionnés.

La verge d'une de ces deux ancres mesure 3 mètres de long. La patte est large 45 cm. Deux tenons de 10 cm à 5 centimètres de l'extrémité de la verge (ancre à jas de bois).
La récupération a été effectuée par le pêcheur Georges Jean-Louis du François et avec l'aide de la CRAS du COREMA.
Une expertise aété réalisée du 02 au 06 décembre 1996. Uutilisant une logistique légère elle a permis de localiser précisément le site et d'un dresser le plan. Une exploration détaillée de la zone du lest et des concrétions pourrait livrer un peu de matériel.
Il faut noter la rareté des éléments en alliage de cuivre sur le site. Aucun clou de type clou de doublage ni aucune trace de feuilles de doublage ne sont visibles. Cette particularité indique une datation antérieure au dernier tiers du XVIIIème siècle.

Hypothèse du Notre Dame de Bonne Espérance

LaNotre Dame de Bonne Espérance quitte Marseille pour son dernier voyage le 12 mars 1687. Il a à bord cent forçats du bagne, cent protestants déportés (soixante dix hommes et trente femmes) plus vingt-trois soldats.

Après un très long voyage, il fait naufrage le 19 mai 1687 sur une petite île de la côte est de la Martinique. Le naufrage est meurtrier essentiellement chez les forçats qui, enchaînés, ne purent se sauver et chez les déportés religieux qui ont souffert d'une épidémie pendant deux mois de voyage et qui sont épuisés.

La découverte de canons et d'ancres sur la caye Pinsonnelle nous a conduit à envisager l'identification de ce site avec la Notre Dame de Bonne Espérance.

Si l'on reprend les caractéristiques du naufrage telles que nous les avons faites ressortir des textes (relation du Sieur Serres, un des protestants rescapé du naufrage) nous constatons que :

Ces éléments permettent d'affirmer avec quasi certitude qu'il s'agit bien des restes du Notre-Dame-de-Bonne-Espérance. Plusieurs canons manquants ont été repêchés clandestinement par des particuliers et sont visibles dans les îlets alentours où il servent de décoration de jardin !

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D23

Désignation du site : 4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne, Milieu de la passe de la Caye Pinsonnelle
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/023
Numéro DRACAR : 97 210 003/AH
Commune : Le François
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 5
Lieu dit : Milieu de la passe de la Caye Pinsonnelle
Commentaire :
Invention de Monsieur Molina-Nelaupe, Gendarme de la Brigade de Surveillance côtière. Sur renseignement de Monsieur Hayot de la Marina du Robert. Découverte du 21 janvier 1977. Par environ 5 mètres se prof. au milieu de la caye Pinsonnelle. Le site est constitué, selon la déclaration, de 4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne.

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D24

Désignation du site : 10 canons et 2 ancres au sud du vent du récif, Loup Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/24
Numéro DRACAR : 97 222 /AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 3,5
Lieu dit : Loup Garou
Commentaire :
Le temps exceptionnellement calme a permis d'effectuer une recherche au vent de la passe au sud de l'îlet du Loup Garou. En trois heures d'apnées nous avons pu découvrir 10 (ou peut-être 11) canons et deux ancres posés sur le plateau corallien peu profond qui se trouve au vent du Loup Garou.
Ces canons et ancres (dont une brisée) sont disposés selon un axe grossièrement sud-est/nord-ouest sur à-peu-près 200 mètres . La taille des canons est comprise entre 2 mètres et 2,40 mètres. Une plongée de mesures est prévue pour un relevé du site.
Plusieurs témoins ont déclaré avoir découvert des vestiges dans cette zone, dont la cloche possédée par Monsieur Julliard, directeur de l'EAM de Trinité, et bien sur le canon de bronze du Loup Garou. Si la cloche pourrait provenir du naufrage des canons, il ne semble pas qu'il puisse s'agir de l'épave qui aurait porté le canon de bronze.

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Sites de la zone E

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Numéro GRAN

Numéro DRACAR

Description, surnom ou nom

Commune

FR/M/4/E/001

97 228 012/AH

Nombreuses ancres perdues au pied et sur la caye

Pointe Pain de Sucre

Sainte-Marie

FR/M/3/E/002

97 228 012/AH

Restes de cargaison (Tessons de Formes à sucre)

Pointe Pain de Sucre

Sainte-Marie

E1

Désignation du site : Nombreuses ancres perdues au pied et sur la caye, Pointe Pain de Sucre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/E/001
Numéro DRACAR : 97 228 012/AH
Commune : Sainte-Marie
Type de site : Site Autre Que D'épave
Profondeur maximale : 14
Lieu dit : Pointe Pain de Sucre
Commentaire :
Site inventé par Monsieur Gilles Le Roy, gendarme à Trinité, lors d'une chasse sous-marine. Il se trouve situé à l'abri de la Pointe du Pain de Sucre, dans le sud de l'anse Charpentier.
Lors d'une plongée le 12 novembre 92 (Gilles Le Roy, Christian Ventura, Marc Guillaume) nous localisons malgré la mauvaise visibilité un minimum de dix ancres. Celles-ci sont, soit prises dans la concrétion, soit posées au pied de la caye, verticales ou couchées. Il s'agit d'ancres à jas de fer de petite dimension (moins de deux mètres). La caye remonte à 8 mètres et le sable est entre 11 et 12 mètres.
Lors de la campagne de prospection de 1993 il a été possible de compter 37 ancres de type assez divers (ancres à jas de fer et ancres à jas de bois). La disposition des ancres permet de penser qu'elles servaient au mouillage de petites embarcations (allèges ?) embossées entre ces ancres et la terre.

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E2

Désignation du site : Restes de cargaison (Tessons de Formes à sucre), Pointe Pain de Sucre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/E/002
Numéro DRACAR : 97 228 012/AH
Commune : Sainte-Marie
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 14
Lieu dit : Pointe Pain de Sucre
Commentaire :
Site inventé par Monsieur Gilles Le Roy, gendarme à Trinité, lors d'une chasse sous-marine. Il se trouve situé à l'abri de la Pointe du Pain de Sucre, dans le sud de l'anse Charpentier.
Dans une cuvette située à l'extrémité NW du site, à 11,40 mètres de profondeur, on rencontre de nombreux tessons de formes à sucre et recettes à mélasse, des carreaux de terre cuite et des briques. La carte IGN indique un toponyme Le Débarcadère au pied du Pain de Sucre.
Dans le fond de l'anse du Pain de Sucre, près de notre zone de prospection se trouvent les restes de bâtiments et de n ombreux tessons de céramique historique non vernissée. Il s'agit selon de bâtiments de stockage du sucre en provenance de l'habitation Pain de Sucre et peut-être de celle du Fonds Saint-Jacques assez proche. Une avancée rocheuse offre un petit abri pour une ou deux embarcations (canots) de dimension moyenne. On peut supposer que le chargement des navires de transport au mouillage dans la baie se faisait avec des allèges de petites dimensions partant de ce point. Les tessons découverts pourrraient correspondre à un de ces chargements tombé d'un navire qui aurait chaviré.

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