Toujours dans les traces du passé
- Toujours dans les traces du passé -
Jacques Morin sur l'ancre du large Crédit photo : Jean-François Rebeyrotte |
La position GPS approchée de l’ancre étant connue, une bouée est mouillée et les plongeurs ne tardent pas à trouver la fameuse ancre qui a servi à l’appareillage de la Providence, le 27 septembre 1761 à « 5 heures du soir ».
Orin de la bouée amarré sur l'ancre du large Crédit photo : Jean-François Rebeyrotte |
Ainsi, au mètre près, nous avons donc mis à l’eau notre embarcation, là où 245 ans et un mois avant, les naufragés de l’Utile avaient lancé le navire qu’ils avaient mis deux mois à construire. La veille du départ, le père Borée, l’aumônier du bord, avait béni le navire et l’avait baptisé Providence.
Encore une fois nous avançons sur les pas des marins naufragés et des malgaches qu’ils emmenaient en esclavage. Qu’elles soient le résultat d’une recherche menée avec méthode ou qu’elles soient le fait du hasard, ces rencontres avec le passé récompensent toute l’équipe des efforts quotidiens.
Jacques Morin et Jean-François Rebeyrotte descendent sur l’ancre et y amarrent l’orin de la bouée.
Une tortue rejoignant le grand large Crédit photo : Max Guérout |
Notre idée d’une inhumation des victimes du naufrage au-dessus de la plage s’avère inexacte, il se pourrait que les naufragés se soient contentés d’ensevelir leurs compagnons directement sur la plage.
Les contacts avec les classes se multiplient et nous apportent beaucoup de fraîcheur, nous essayons d’y répondre scrupuleusement, et si possible avec un peu d’humour.
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