De Découverte en découverte
- De découverte en découverte -
La caldène métallique Crédit photo : Max Guérout |
La fouille du secteur du four commence par la découverte d'une cadène en fer. Il s'agit d'une pièce fixée à l'extérieur de la coque du navire qui fait partie du système de mise en tension des haubans. Thomas Romon entreprend un deuxième sondage perpendiculaire à celui qui a été effectué hier, sur une longueur de six mètres.
Dans le même temps, Sébastien Berthaut-Clarac et Arnauld Lafuma entreprennent une recherche à l'aide du détecteur de métaux à l'emplacement de ce que nous pensons être le camp de l'équipage.
Une première recherche circulaire de 15 m de rayon ne donne rien et nous choisissons d'en effectuer une seconde en nous rapprochant du chemin qui longe le rivage.
Si aucun objet métallique n'est trouvé dans ce nouveau secteur, les fragments de deux bouteilles sont découverts en surface. Il s'agit de deux bouteilles en verre soufflé, l'une en verre de couleur vert clair et l'autre en verre “noir”, dénomination d'un verre de couleur vert foncé souvent utilisé au XVIIIème siècle.
Leur présence renforce l'idée que nous nous trouvons près du campement de l'équipage, mais il va falloir effectuer un sondage extensif pour confirmer cette hypothèse.
Une troisième équipe suit la plage du côté ouest de l'île, depuis le site du four jusqu'à l'extrémité sud de la piste d'aviation. Sur un amoncellement de fragments de corail, la mer a poussé la quille de ce qui semble être une grosse pirogue. Cette pièce, suffisamment bien conservée, nous permet de distinguer deux assemblages de quille caractéristiques du type “trait de Jupiter”, voilà qui va donner matière à une leçon de construction navale pour les jeunes plongeurs de l'équipe.
Le treuil Crédit photo : Jean-Marie de Bernardy de Sigoyer |
Nous tournons également dans le secteur présumé du puit sans découvrir un emplacement pouvant correspondre.
Les plongeurs ont des fourmis dans les palmes et tentent d'aller nager dans le secteur de l'épave pourtant encore balayé par des déferlantes.
L'ancre, dont une patte émerge, leur sert de point d'entrée mais seul Jaques Morin parvient à aller au-delà et à voir, pour la première fois, les vestiges de l'épave.
Les plongeurs s'approchent de la patte émergeante. Crédit photo : Jean-Marie de Bernardy de Sigoyer |
Autre bonne nouvelle, après l'intérêt manifesté par les écoles du Tampon et celles de Saint-Leu à la Réunion, voici que sept classes de l'Académie d'Orléans, sous la houlette de Hervé Régnier, demandent à participer à notre aventure.
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