Décembre 2007 – Chine

Gwenaelle Le Gurunnous signale la récupération par 25 m de fond en Mer de Chine du Sud par une équipe chinoise dirigée par l’archéologue Liu Wensuo de l’épave Nanhai I d’un navire du XIIIe siècle [Dynastie Song (960-1279)] avec une cargaison de porcelaine.
Voir le site suivant pour plus d'information

2007/2008 – Espagne

L’université de Barcelone et le Centre d’archéologie subaquatique de Catalogne organisent un Master en archéologie nautique Méditerranéenne
Il comportera deux modules :
- le premier se déroulera du 5 novembre au 1er décembre 2007,
- le second du 31 mars au 27 avril 2008.
Voir le programme [ fichier pdf :: 125 Ko ]

Septembre 2007 – La Réunion

Bruno Hoareau et Alicia Devaud nous envoient le programme du festival du marronnage qui aura lieu à Hellbourg (la Réunion) les 15 et 16 septembre 2007. Ce programme comporte l’évocation de l’histoire des esclaves oubliés. Consulter également leur site Internet qui rend compte de la préparation du festival et comporte en particulier deux petits films vidéos sur le thème des « Esclaves oubliés »
Voir le programme du festival [ fichier pdf :: environ 1 Mo - Programme mis à jour en ligne le 28 août 2007 ]

Octobre 2005 – Corse

Découverte en Corse, au mois d’octobre, d’une épave qui pourrait dater du XVIème siècle.
Voir communiqué de presse

2005 – Grèce

Deux épaves antiques ont été découvertes en Grèce dans l’archipel des Cyclades.
La première, datée entre le IVème et le Ier siècle avant J.-C., se trouve par 30 m de fond au large de l’île de Samos.
La seconde, datée entre le Vème et le VIème siècle av. J.-C., est coulée par 65 m de fond au large de l’île de Chio.
Ces découvertes résultent de la mise en place depuis quatre ans, par le Ministère de la Culture grec, d’un programme de prospections systématiques.

Décembre 2004 – Inde


Des vestiges d'un ancien empire mis au jour par le tsunami en Inde


Le raz de marée du 26 décembre a mis au jour des vestiges d'un ancien empire du sud de l'Inde qui étaient restés enfouis dans le sable pendant des siècles. En particulier, deux superbes lions de granit et un bouddha de bronze ont été découverts près de l'ancien port de Mahabalipuram, à 70 km au sud de Madras. Juste avant le tsunami, la mer avait révélé, en se retirant, la structure d'un temple et plusieurs sculptures de pierre. "Nous allons explorer le fond marin..." ont déclaré les archéologues indiens.
Voir photos

Octobre 2004
– Liban

Premières fouilles sous-marines au Liban dans le port antique de Tyr.

Une équipe de l'ARESMAR (Association pour les Recherches Sous-Marines en Roussillon) vient d'effectuer, en septembre-octobre 2004, une reconnaissance des richesses sous-marines de la ville de Tyr.
Cette opération, financée par la ville de Perpignan dans le cadre du partenariat établi en 1997, a bénéficié également d'une subvention de l'Université de Perpignan (Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes) et d'une aide de la Fédération Française d'Etudes et Sports Sous-Marins.
Elle est la suite de la mission envoyée un an auparavant par la ville de Perpignan pour évaluer les besoins de Tyr et prendre contact avec la Direction Générale des Antiquités du Liban.
Celle-ci a délivré une autorisation de sondages dans un des deux ports que possédait la ville dans l'Antiquité, le port nord ou sidonien, ainsi dénommé car orienté vers la cité voisine de Sidon, l'actuelle Saïda.
L'équipe de fouilles, dirigée par Cyr Descamps et Jean Sicre, comportait trois autres archéologues-plongeurs de l'ARESMAR et deux Libanais. Un médecin, le Dr Miledeh Francis Sicre, l'accompagnait et l'Association Franco-Libanaise d'Amitié et de Coopération avait délégué un de ses membres, Jaoudat Melhem, pour préparer l'accueil des chercheurs.
La ville de Tyr a assuré le transport et l'hébergement de l'équipe et lui a donné toutes facilités pour opérer dans ses eaux.
Deux sondages ont été pratiqués. Le premier, implanté contre une chaussée immergée repérée dans les années 1930 par le père Antoine Poidebard, pionnier de l'archéologie aérienne et sous-marine dans la région, a mis en évidence une structure insoupçonnée : un mur de 3 m de hauteur formée de cinq assises de blocs pesant chacun près d'une tonne. L'étude du mobilier recueilli et des nombreuses marques de tâcheron relevées sur ces blocs va permettre d'en savoir plus sur ce qui paraît être un quai ou une digue de protection de l'ancien port.
Le second sondage, à cinquante mètres en avant du précédent, a permis d'explorer, sur quatre mètres carrés au départ, les deux premiers mètres des dépôts: des centaines de tessons d'amphores et d'autres céramiques ont été recueillis dans ce qui paraît être un dépotoir plutôt qu'une zone de naufrage. Et les archéologues ont été comblés lorsqu'ils ont découvert un niveau contenant une trentaine de statuettes anthropomorphes en terre cuite, dont quinze intactes. En premier examen, il s'agirait d'objets votifs datant de l'époque hellénistique (III-IIèmes siècles avant notre ère). Il faut noter que le niveau stérile n'a pas été atteint, et que la couche archéologique, déjà reconnue sur deux mètres, est peut-être beaucoup plus épaisse : les documents attestent une présence humaine à Tyr depuis près de cinq millénaires, et les premiers sondages n'ont explorés qu'à peine la moitié de cette durée.
Beaucoup reste à faire pour en savoir plus sur Tyr, cité phénicienne "mère" de Carthage, dont tous les vestiges terrestres apparents ne remontent qu'à l'époque romaine. C'est le propre de l'archéologie sous-marine d'opérer sur des couches généralement non perturbées où sont conservées des matières fragiles comme le bois, le cuir etc.
L'équipe de l'ARESMAR reste mobilisée pour aider ses partenaires à connaître, protéger et mettre en valeur un passé prestigieux : la Méditerranée n'était-elle pas dénommée, au début de l'Antiquité, la Mer Tyrienne ?

Avril 2004

L'épave du HMS Beagle , un brick de 27 mètres de long armé de 10 canons, à bord duquel Charles Darwin navigua de 1831 à 1836 aurait été retrouvée dans les vases de l'Essex, à l'est de Londres, par l'équipe de chercheurs du Beagle Ship Research dirigée par le Dr.Robert Prescott de l'Université de St-Andrew, fondateur du « Scottish Institute of Maritime Studies » .

Cette découverte, si elle se confirmait, aurait plus un caractère symbolique qu'un réel intérêt scientifique. En effet, si c'est à bord de ce navire que Darwin effectua les observations et les prélèvements qui le conduisirent à la rédaction de son célèbre ouvrage : «  l'Origine des espèces » ; le bâtiment fut employé en 1837 par les douanes pour donner la chasse aux contrebandiers, puis en 1870, vendu pour 525 livres à un ferrailleur, il fut utilisé comme ponton servant de logis aux gardes-côtes, avant de d'être remorqué et coulé.

Février 2004

La Marine nationale, lors de relevés hydrographiques à Raivavae (Polynésie française), a retrouvé le tiki (Ti'i en tahitien) qui avait été perdu dans le lagon, il y a 70 ans. En effet, plusieurs statues avaient été acheminées de cette île vers Tahiti mais, lors du transbordement, une était tombée à l'eau.
Voir communiqué de presse

Septembre 2002

L'épave du Chariot, une flûte royale coulée le 11 avril 1676, a été découverte au large de Belle-Île.


Cette flûte, qui transportait de Nantes vers Brest une cargaison d'une centaine de canons en fer et du bois de construction destiné au chantier
naval de la Penfeld, a sombré par 35 m de profondeur après avoir heurté un écueil au large du phare des Cardinaux entre Belle-Île et Hoëdic.
Cette découverte est à mettre au crédit de l'Association pour le Développement et la Recherche en Archéologie Marine (ADRAMAR) qui opérait avec l'Hermine Bretagne, son bateau base, à partir du port du Palais.
Le Chariot, construit à Brest en 1674 par Laurent Hubac, était une flûte d'environ 250 tonneaux, mesurant 29 m de long, armée par un équipage de 28 hommes et 2 officiers, son armement se composait d'une douzaine de canons.
La découverte d'une unité de la Marine Royale du XVIIème siècle est importante. Les épaves de cette période sont peu nombreuses et l'étude des méthodes de construction et de l'équipement des navires ainsi découverts revêt de ce fait un grand intérêt archéologique.

Juin 2002

L'épave de la Queen Anne's Revenge (ex La Concorde), navire amiral du pirate Barbe Noire retrouvée en Caroline du Nord.

Le 28 novembre 1717, un navire négrier nantais de 200 tonneaux, La Concorde, appartenant à l'armateur René Montaudouin et se rendant des côtes de Guinée à La Martinique, est capturé par le pirate Edward Teach, dit Barbe Noire, aux abords de l'île de Béquia, dans l'archipel des Grenadines aux Antilles.

Barbe Noire va faire de La Concorde son navire amiral, et la rebaptiser la Queen Anne's Revenge... A son bord, il va écumer la mer des Caraïbes, les Bahamas et la côte américaine, et devenir ainsi une des figures les plus fameuses de la piraterie, jusqu'à ce qu'il échoue son navire en juin 1718 à l'entrée du goulet de Beaufort, en Caroline du Nord.
Basé ensuite à Ocracoke, Barbe Noire trouvera la mort au mois de novembre suivant à l'issue d'un combat contre une expédition envoyée par le gouverneur de Virginie pour le capturer.

En 1996, une équipe de plongeur d'Intersal, Inc., une société américaine spécialisée dans les recherches sous-marines, découvre aux abords de Beaufort une épave dont le tonnage et la datation laissent présumer qu'il s'agit de ce navire.
Des fouilles et des recherches historiques vont alors être entreprises sous la direction du North Carolina Department of Cultural Resources. Elles vont permettre de reconstituer l'histoire de La Concorde : frégate corsaire armée à Nantes durant la Guerre de Succession d'Espagne, elle deviendra en 1713 un navire négrier et effectuera trois expédions de traite avant d'être capturée par Blackbeard.
Depuis le début du Queen Anne's Revenge Project en 1996, plus de 2 000 objets ont été découverts et conservés, cependant que plusieurs milliers d'autres sont en attente d'un traitement en laboratoire. Ces objets reflètent ce qu'était la navigation durant les premières années du 18ème siècle. Des vestiges de la coque, des canons, des ancres, des armes, des instruments divers et des objets de la vie quotidienne ont été ainsi exhumés de l'épave.

Source : Jacques Ducoin

Bibliographie :

Robert E. Lee : Blackbeard the Pirate. A reappraisal of his life and times. J. Blair. Winston Salem, N.C. 2000.
David Cordingly : Under the Black Flag. Harvest Book. 1995.
David D. Moore : Blackbeard's Queen Anne's Revenge. Tributaries, North Carolina Martime History Council, Octobre 2001, n° 11.
David D. Moore / Mike Daniel : Blackbeard's capture of the nantaise slave ship La Concorde. Tributaries, North Carolina Martime History Council, Octobre 2001, n° 11.

Mai 2002

Découverte d'une cloche datée de 1687 au large du Loup Garou (Martinique)

Une cloche en bronze a été découverte au mois de mai 2002 au vent de l'îlet du Loup-Garou sur la côte Est de la Martinique.
Cette cloche de 50 cm de diamètre, décorée d'une croix porte sur trois bandeaux superposés l'inscription suivante :
« Jay este donnée a l'eglize St Jean de la Basse Pointe par Charton habitant dudit lieu. 1687. par moy Philipe Mehoult M fondeur a Bourdeaux ».
Les recherches concernant la fondation de l'église de Basse-Pointe, une commune se trouvant sur la côte Nord-Est de la Martinique, la personne de Charton et celle du fondeur bordelais sont en cours.

Source - Jeanne Cazassus - Commission régionale archéologique COREMA plongée, FFESSM

La Vizcaïna

Une épave découverte en 1998 près de Portobelo au Panama pourrait être celle de la Vizcaïna, l'un des navires de Christophe Colomb, devenu inutilisable et abandonné en 1503.
Warren White, l'inventeur de l'épave, un ancien policier de Floride fixé au Panama, en est persuadé. Mais si l'épave paraît effectivement datée du début du XVIème siècle, rien n'est moins sûr.
Le quatrième voyage Christophe Colomb fut un désastre. Venant du golfe du Mexique, il entreprend l'exploration de l'isthme d'Amérique Centrale. Après avoir trouvé de l'or chez les indiens de la région de « Varagua », la situation dégénère rapidement en un conflit armé qui oblige les espagnols à se réembarquer en laissant derrière eux la Gallega devenue innavigable.
Ayant gagné l'embouchure du rio Belen, Christophe Colomb se rendit compte du mauvais état général de ses navires et dû à son tour abandonner la Vizcaïna non loin de Portobelo. Sur le chemin du retour il abandonnera ensuite ses deux autres navires, la Capitana et le Santiago de Palos, à la Jamaïque où il attendit près d'une année avant d'être secouru et ramené en Espagne pour apprendre sa disgrâce.

Cette découverte, comme toujours en pareil cas, soulève émoi, polémiques et compétitions dans un pays où la protection du patrimoine et l'archéologie ne sont pas encadrés avec une grande fermeté.

White ayant montré un boulet de canon découvert sur le site à Carlos Fitzgerald, l'un des responsables de l'INAC (National Institute of Culture) n’obtint aucune réaction. C'est quelques années plus tard que rencontrant Nilda Vasquez, plongeuse amateur et passionnée d'histoire, travaillant avec l'INAC qu'il rencontra une marque d'intérêt. L'INAC ne disposant d'aucune ressource, Nilda Vasquez mit sur pied un accord entre l'INAC et une société privée nommée Investigaciones Marinas des Istmo (IMDI). L'accord signé en mai 2000 comporte une clause originale qui mérite d'être soulignée : « Pour son travail de récupération, l'IMDI sera payée à hauteur de 50% de la valeur du marché pour tous les objets d'intérêt historique que l'Etat du Panama souhaiterait conserver. »

Les premières campagnes de « fouille », mirent au jour un certain nombre d'objets qui datent de toute évidence l'épave du début du XVIème siècle :
-  une bombardelle, sorte de canon en fer forgé très allongé chargé par la culasse,
-  un verso monté sur une fourche,
-  une boîte de canon en bronze portant le chiffre 83 et le chiffre VIIII
-  une ancre concrétionnée,
-  un col de jarre à olive scellé par de la cire,
Les objets récupérés ont été mis dans des bassins de béton construits par l'IMDI .

Mais très vite la polémique s'installa : après avoir accusé Warren White, d'être un « gringo » chasseur de trésors , ayant l'intention de s'accaparer et de faire sortir du pays le patrimoine du Panama. La presse accusa l'INAC d'être un repère de « pirates » et Nilda Vasques d'avoir passé un accord avec l'IMDI, une entreprise en fait dirigée par son fils et soutenue par des capitaux américains. On peut en effet se poser la question de savoir quand et dans quel but réel cette entreprise a été créée.

Toute cette agitation eut cependant comme effet bénéfique d'alerter les autorités gouvernementales, et de faire prendre quelques décisions ; dont celle de faire surveiller les interventions sur le site par la police et de donner à l'épave le statut de « Site historique national », ce qui a eu pour conséquence d'interdire la mise sur le marché des objets, de les faire remettre gratuitement à l'Etat du Panama et d'interdire du même coup la rémunération de l'IMDI sur la base du contrat signé. Toutefois l'IMDI conserve les droits d'image à titre de compensation ; ce qui est loin d'être négligeable si l'épave se révèle bien être la Vizcaïna.

En janvier 2002, une conférence de presse générale fut réunie à Portobelo, au cours de laquelle chacun fit assaut de bonnes intentions. Don Keith, un archéologue américain formé à l'Institut of Nautical Archaeology (INA), invité à donner son sentiment souligna l'intérêt de la découverte mais aussi la difficulté que l'on rencontre toujours pour identifier une épave. Il a lui-même dirigé aux Iles Turk and Caïcos, à partir de 1982, une fouille sous-marine sur une épave contenant un mobilier archéologique semblable, sans parvenir à l'identifier.
Plusieurs éléments recommandent la prudence avant d'identifier le site comme celui du naufrage de la Vizcaïna :
-  Christophe Colomb situe le naufrage près de Porto Bello, alors que l'épave découverte se trouve au large de Playa Dama, près de Nombre de Dios.
-  La présence d'artillerie et d'une ancre est-elle compatible avec un navire abandonné volontairement (les quelques canons remontés ou observés sont considérés comme faisant partie du lest) ?
-  Les « olives jars », utilisées pour conditionner divers produits, ont été retrouvées bouchées ou scellées, ce qui intrigue Don Keith : « Christophe Colomb aurait-il pu laisser derrière lui des vivres ? ».

Pour conclure l'archéologue américain a déclaré aux panaméens : « Cette découverte est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne nouvelle, c'est que vous avez là une fantastique épave de classe internationale ; la mauvaise nouvelle, ce sont les responsabilités qui y sont attachées, et le fait que le monde entier vous regarde. »

M. Guérout
Sources : The Panama News.



Découverte d'un galion espagnol du XVIIe siècle sur la côte Pacifique du Panama.

Panama,
L'épave d'un galion de l'Armada Royale espagnole a été découvert au début du mois de mai 2002, dans l'archipel des Las Perlas au large de la côte Pacifique de l'Etat du Panama. Selon M. Rafael Ruiloba, directeur de l'Instuto Nacional de la Cultura (INAC) ce navire chargé de métaux précieux qui venait de Callao (Pérou) aurait coulé le 17 juin 1631.
C'est une société privée, nommée Dos Mares, qui aurait été chargée de renflouer l'épave !


Février 2002

Découverte de deux statues antiques au large du Cap d'Agde

    Un plongeur amateur Nicolas Figuerolles, a trouvé par 8 mètres de profondeurs deux statues antiques au large du Cap d'Agde : "Un petit morceau de 3 cm sur 1 cm de haut dépassait du sable et m'a attiré l'oeil. J'ai trouvé le premier bronze. Après l'émotion, j'ai fait un petit tour d'horizon et j'en ai trouvé un autre".
Les deux statues ont été confiées au DRASSM , elles sont datées du Ier avant ou du Ier siècle après J.C.
    La première, haute de 80cm et d'époque hellénistique tardive, représente un jeune garçon qui porte des vêtements très bien ciselés : une tunique courte qui tombe à mi-cuisses, serrée par une ceinture basse et nouée en avant ainsi qu'un manteau rejeté dans le dos et fixé par une fibule. Cette tenue caractérise habituellement les cavaliers adultes.
    La seconde statue, haute de 65cm, de style Pompéien, représente un jeune enfant nu : un Amour ou un Eros. Les ailes sont cassées au ras de l'épaule et les bras manquent.
    Ces deux statuettes se trouvent dans une zone riche en fragments isolés de céramique et d'amphores.
    Il faut se souvenir que c'est aussi à Agde, mais dans le lit de l'Hérault, qu'a été trouvé en 1964 par le GRASPA de Denis Fonquerle, le fameux éphèbe, un bronze antique daté du IVème siècle avant J.C.

 

Après la récupération dans les dernières années de plusieurs cargaisons importantes de porcelaine chinoise, le marché semble saturé et même en cas de recherche fructueuse,les chasseurs de trésors ne parviennent plus à payer les dividendes à leurs actionnaires.
 

Témoins cet article publié dans le vol.20 de la lettre de l’AIMA

Malgré la récupération de 350 000 pièces de porcelaines sur l’épave chinoise du Tek Sing dans les eaux indonésiennes l’Ocean Salvage Corporation n’est pas parvenue à couvrir par la vente des porcelaines le coût de l’opération évalué à 20 millions de $. En effet alors que l’opérateur espérait de la vente 45 millions de $ celle ci n’a rapporté que 17 millions de $ pour la dispersion de quelques 189 000 pièces.
Les 2500 actionnaires qui avaient misé entre 50 cents et 20 $ sur l’opération ne seront donc pas remboursés et ont manifesté leur colère à l’occasion d’une réunion organisée par Kevin Burrows, Président de Ocean Salvage Corporation.
 

Salvage dividend hopes sunk
by Business writer Tania Bawden.

Angry shareholders lashed out at the directors of the Adelaide shipwreck recovery company Ocean Salvage Corporation yesterday. Hopes of receiving a return on investments were dashed when directors said that the company's largest salvage operation, on the Tek Sing in Indonesian waters, had barely covered costs.
An Internet auction of more than 350,000 pieces of rare porcelain from the Chinese ship was not successful, managing director Stephen McNamara told yesterday's special meeting.
About half the lots failed to sell and remained the property of Ocean Salvage. The operation cost about $20 million and the company was hoping to make $25- 45 million but ended up with only $17 million. Mr.McNamara told about 200 shareholders that attended the meeting that 189,000 pieces of leftover porcelain - and the company's salvage equipment - were Ocean Salvage's sole assets.
Chairman Kevin Burrows said that after the cost of locating, recovering and selling the Tek Sing's cargo, the company was worth “diddly-squat”. More than 2500 shareholders paid between 50c and more than $20 each for shares in the unlisted public company.
One irate shareholder threatened yesterday to start a fund to recover his investment from the company. Mr. Burrows stressed there was no improper behaviour on the part of the directors.
Negotiations were under way with two major creditors - involving about $18 million - to exchange outstanding debt for shares in the company.
Shareholders could also have the chance to trade their shares on the New Zealand stock exchange if talks of a back door listing with an unnamed company resulted in a share-swap takeover.