LA SECURITE

[marane]

M. VECCELLA,
J'ai vu la photo de l'utilisation de parachute pour le déblaiement des plus gros blocs et la profondeur m'impressionne. Est-ce que l'endroit est suffisamment sécurisé pour les plongeurs? Je pose cette question surtout que je pense qu'en déblayant, on peut fragiliser les coraux.
Merci de votre réponse.
TEIHOARII Caroline PUNAAUIA

[max]

J'ai retransmis votre message à Robert. La liaison est un peu difficile car elle passe par un satellite Inmarsat et comme il y a beaucoup de monde sur place, le temps d'accès de chacun est limité.
La sécurité sur le site est bien évidemment un souci permanent, c'est pourquoi au mois de mai dernier les plongeurs de la Marine ont fait tomber un surplomb qui était au-dessus du site archéologique.
Max Guérout

[max]

Voici la réponse que je viens de recevoir de Robert :
Caroline,
Je te remercie de l’intérêt que tu portes à l’opération Vanikoro 2008 et je suis heureux de voir que les élèves de mon ancien collège suivent cette extraordinaire aventure historique et scientifique.
En ce qui concerne la sécurité lors du déblaiement de la zone de fouille, nous prenons toutes les précautions nécessaires. C’est uniquement les plongeurs les plus expérimentés qui font ces opérations.
Nous ne fragilisons pas les coraux, ce sont justement des blocs de coraux qui sont tombés que nous évacuons un peu plus loin pour arriver à la couche archéologique qui contient les objets.
J’espère que j’ai répondu à ta question.
Cordialement,
Robert Veccella
Archéologue responsable scientifique de l’opération

[marane]

On voit bien que les travaux sont ralentis pour des raisons de sécurité et cela nous rassure. Bonne continuation, bon courage et merci pour ce que vous faîtes pour la science. On s'intéresse beaucoup à vos travaux.

BONINO Céline et DELACHAUSSEE Laura de la 4°7 du collège de Punaauia.

[max]

Votre réponse a été transmise ce matin à Robert Veccella, merci de votre intérêt pour cette aventure.
Max Guérout

[max]

Merci Céline et Laura pour votre message et pour tout l’intérêt que vous portez à l’expédition Vanikoro 2008.
Nous prenons beaucoup de précautions et la sécurité est le maître mot tout le long de la journée. Cette expédition est un travail en collaboration de nombreuses disciplines qui ne travailleraient pas ensemble dans une autre situation. C’est aussi plus de 25 ans de recherche et de passion autour de La Pérouse de la part de l’Association Salomon. Ce sont de nombreuses et très belles publications et une exposition extraordinaire en ce moment au Musée National de la Marine à Paris. J’ai la chance et l’honneur de participer à la mission de cette année. Vous parlez de la science, c’est aussi un remarquable travail historique qui est réalisé mais aussi de mémoire pour ces marins et officiers qui ont disparu loin de leur terre natale il y a 220 ans.
A vous lire prochainement,
Robert Veccella à bord du Dumont D’Urville dans le lagon de Vanikoro