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Questions de Semoy du 21 novembre

Tromelin, l'opération 2008, en prolongement de celle achevée en 2006.

Questions de Semoy du 21 novembre

Message par Jean-Michel Forhan le 21 Novembre 2008 22:35

Bonjour ou bonsoir à tous les lecteurs du forum,

Comme promis, une deuxième batterie de questions à l’issue des lectures passionnantes de la semaine.
Nous attendons le vendredi pour rédiger ces questions, et j’avais peur que beaucoup d’élèves sèchent. Il n’en est rien comme vous le constaterez et encore sont-elles triées !!
Je laisse dans les cahiers - sans les éliminer- les questions qui présenteront peu d’intérêt pour les lecteurs parce que les réponses sont connues ou dont on pourrait, à priori, les deviner. Et puis parfois, j’ai un doute, alors elles partent…
N’hésitez pas à faire le tri et surtout autorisez-vous un délai, si cela peut vous octroyer un repos complémentaire… Nous ne sommes pas aux pièces !

Comme la semaine dernière j’ai un peu enrichi les formulations mais l’esprit des questions originales est conservé. Certaines ont gardé leur apparence candide, mais ce sont des enfants de 10 ans qui les posent et leurs préoccupations peuvent sembler terre à terre, ou du moins loin des soucis de survie, mais c’est ainsi…
Point de détail : nous ne mettons plus les accents circonflexes sue les i et les u, sauf s’ils permettent de différencier deux mots, (vous dites, vous dîtes) conformément à l’orthographe réformée !!

Une question sur l’ile :
Quelle est l’origine de sa formation ? Volcanique ? Est-ce ce qu’on appelle un atoll ?

Des questions sur la vie des esclaves :
Où faisaient-ils leurs besoins ?
Y a-t-il un endroit parmi ceux que vous avez découverts qui pouvait être voué aux prières ?
Y avait-il des crustacés sur l’ile, qu’ils auraient pu manger ?
Peut-on imaginer qu’un gros feu puisse signaler la présence des esclaves sur l’ile, à un bateau passant au large ?
Peut-on imaginer que les esclaves nageaient ? Et pour quoi faire ?
D’après vous, comptaient-ils les jours ?
Avaient-ils des rituels, des fêtes ?

Des questions sur l’expédition :
A combien se monte le budget d’une semblable expédition ? Qui finance ?

Sylvain ne fait plus de dessins ? Est-ce lui qui a été évacué ?

Si vous ne venez pas en aide aux tortues, sont elles vouées à la mort ? Si vous n’étiez pas là, il y aurait des tortues qui mourraient ?

Etes-vous contents d’avoir des fans sur votre site ?

Des questions sur les fouilles :
Le puits creusé par les naufragés existe-t-il encore ? De quelle profondeur est-il ? Y a-t-il encore de l’eau dedans ? Réellement buvable ?
Nous nous sommes demandés si les esclaves avaient pu espérer faire de l’eau douce à partir de l’eau salée. Selon vous, était-ce techniquement réalisable ?

En quoi l’aspect physique de l’ile pouvait-il différer au 18ème siècle (végétation, peuplements : des serpents ?) ?

Quelle est la différence entre le beach rock et les blocs de corail ? (Nous ne comprenons pas bien)

En dessous de la dalle, est-il possible que les naufragés aient fait un cimetière ? Sinon où espérez-vous qu’il puisse être ?

Combien pensez-vous pouvoir trouver de sépultures ? Combien de Malgaches seraient, selon vous, décédés sur l’ile ?

A quoi devront servir les différents relevés topographiques ?

Avez-vous essayé de produire un son avec le gros coquillage (triton) trouvé dans les sédiments ?
Quelle était sa probable fonction ? Etait-il destiné à appeler au secours ?

Vous semblez surpris de ne pas trouver d’objets « inutiles » au milieu des sites de fouilles, mais ne peut-on pas imaginer que les survivants les auront emportés avec eux en 1776?

Quand vous trouvez un squelette, pouvez-vous penser qu’il ne soit pas lié à l’aventure tragique des naufragés ?

N’êtes-vous pas en train de fouiller un 2ème site sur l’ile ? Dans quel espoir ?

Des questions sur les suites de l’expédition :

Quelles sont la nature et l’ampleur des travaux qui vous attendent au retour de mission ?

Les différentes photos et vidéos que vous réalisez ont-ils une chance d’être diffusées ? Quels sont les projets ?

Y aura-t-il un musée regroupant l’ensemble de vos découvertes ? Des publications ? Quoi de consultable en ligne ?

S’il y a une troisième expédition qui semble inéluctable, peut-on envisager de récupérer tout ce qui se trouve dans l’eau ?
Un canon, sorti de l’eau pourrait-il être remis en fonctionnement ?

Si Max nous fait l’honneur de revenir à Semoy, nous lui préparerons un accueil digne de ce nom. Pourra-t-il venir avec quelques objets ou vos trouvailles ne doivent-elles pas sortir des musées ?


Des questions sur les curieux de vos travaux (comme nous) :

Une classe de la réunion s’est manifestée. Où se trouve-t-elle exactement ? Nous avons dans notre classe, une jeune fille qui s’appelle Flavia, dont le père réside actuellement à la Réunion, au Tampon exactement.
Flavia se rendra à la Réunion l’été prochain… Cette classe peut-elle nous joindre et éventuellement correspondre ?

Des questions qu’on n’imaginait pas qu’ils se posent :
D’après vous, la pierre y est pour quelque chose si les esclaves sont morts ? (Comme la pierre était synonyme de mort) ?
Que mangeaient-ils comme légumes ?
Où mettaient-ils leurs ordures ?
Avez-vous eu l’idée de venir avec un petit sous-marin pour explorer les fonds ?

Une question pour Max :
Est-ce que quand vous étiez petit, vous rêviez d’être archéologue ?


Bien à vous, avec toute notre énergie et nos plus vifs encouragements.

Jean-Michel Forhan
Jean-Michel Forhan
 
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Re: Questions de Semoy du 21 novembre

Message par BERTHAUT-CLARAC le 21 Novembre 2008 23:12

Bonsoir,
Votre dynamisme nous touche.
J'adresse immédiatement les questions à Max.
Bien à vous
Sébastien BC
BERTHAUT-CLARAC
 
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Re: Questions de Semoy du 21 novembre

Message par BERTHAUT-CLARAC le 23 Novembre 2008 16:55

[/quote]Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous les réponses de Max a vos nombreuses interrogations.
Merci pour votre enthousiasme
Cordialement
Sébastien BC

Bonjour ou bonsoir à tous les lecteurs du forum,

Comme promis, une deuxième batterie de questions à l’issue des lectures passionnantes de la semaine.
Nous attendons le vendredi pour rédiger ces questions, et j’avais peur que beaucoup d’élèves sèchent. Il n’en est rien comme vous le constaterez et encore sont-elles triées !!
Je laisse dans les cahiers - sans les éliminer- les questions qui présenteront peu d’intérêt pour les lecteurs parce que les réponses sont connues ou dont on pourrait, à priori, les deviner. Et puis parfois, j’ai un doute, alors elles partent…
N’hésitez pas à faire le tri et surtout autorisez-vous un délai, si cela peut vous octroyer un repos complémentaire… Nous ne sommes pas aux pièces !

Comme la semaine dernière j’ai un peu enrichi les formulations mais l’esprit des questions originales est conservé. Certaines ont gardé leur apparence candide, mais ce sont des enfants de 10 ans qui les posent et leurs préoccupations peuvent sembler terre à terre, ou du moins loin des soucis de survie, mais c’est ainsi…
Point de détail : nous ne mettons plus les accents circonflexes sue les i et les u, sauf s’ils permettent de différencier deux mots, (vous dites, vous dîtes) conformément à l’orthographe réformée !!

Une question sur l’ile :
Quelle est l’origine de sa formation ? Volcanique ? Est-ce ce qu’on appelle un atoll ?

L’île est de formation volcanique, ce n’est pas un atoll car il n’y a pas de lagon.

Des questions sur la vie des esclaves :
Où faisaient-ils leurs besoins ?

Les esclaves faisaient leur besoin tout naturellement dans la nature, le service de voirie était très probablement assuré par les Bernard l’ermites!

Y a-t-il un endroit parmi ceux que vous avez découverts qui pouvait être voué aux prières ?

Nous n’avons pas trouvé un endroit identifiable comme lieu de prière.

Y avait-il des crustacés sur l’ile, qu’ils auraient pu manger ?

Il y a beaucoup de crustacés : des Bernard l’ermites, ils peuvent être consommés mais il n’y a pas grand-chose à manger, peut-être pour faire un bouillon. Nous n’avons pas trouvé de débris de Bernard l’ermites.

Peut-on imaginer qu’un gros feu puisse signaler la présence des esclaves sur l’ile, à un bateau passant au large ?

Oui, un feu peut attirer l’attention d’un bateau, pendant la présence de l’équipage de l’Utile sur l’île ils ont mis le feu à un baril de poudre pour essayer d’attirer l’attention d’un voilier qui passait au large : sans succès. Ils ont alors tiré un canon et son affût de l’eau pour pouvoir signaler leur présence en cas d’apparition d’un autre voilier, ce qui ne s’est pas produit.

Peut-on imaginer que les esclaves nageaient ? Et pour quoi faire ?

Habituellement la mer est très dure, voire le journal du 21 novembre et se baigner n’est pas facile, voire dangereux.

D’après vous, comptaient-ils les jours ?

Je ne sais pas s’il comptaient les jours, peut-être les lunes, qui sont plus faciles à identifier ?

Avaient-ils des rituels, des fêtes ?

Nous comptions sur la découverte de tombes pour vérifier si des rituels funéraires étaient respectés, mais les corps que nous avons trouvés n’étaient pas dans une tombe. Nous n’avons donc trouvé aucune évidence de rituel ou de fête.

Des questions sur l’expédition :
A combien se monte le budget d’une semblable expédition ? Qui finance ?

Le budget de la mission 2008 est de 48 000 euros, les financeurs sont indiqués sur le site archeonavale.org.

Sylvain ne fait plus de dessins ? Est-ce lui qui a été évacué ?

Sylvain, continue à dessiner, il n’a pas été évacué, voir le journal du 22.

Si vous ne venez pas en aide aux tortues, sont elles vouées à la mort ? Si vous n’étiez pas là, il y aurait des tortues qui mourraient ?

Il arrive de temps en temps qu’une tortue soit désorientée, si on ne la ramène pas rapidement dans l’eau elle risque de ne pas supporter la chaleur et de mourir, c’est arrivé une fois pendant notre séjour. Normalement se sont les météos qui comptent le nombre de pontes journalières qui s’aperçoivent des tortues en difficultés et se chargent de les ramener à l’eau.

Etes-vous contents d’avoir des fans sur votre site ?

Nous sommes ravis d’avoir des fans aussi curieux et à l’esprit aussi vif.

Des questions sur les fouilles :
Le puits creusé par les naufragés existe-t-il encore ? De quelle profondeur est-il ? Y a-t-il encore de l’eau dedans ? Réellement buvable ?

Nous n’avons pas retrouvé le puits creusé par les naufragés, sans doute comblé par le sable déplacé par le vent. L’eau avait été trouvée à 3 m de profondeur et était buvable puisque nos naufragés ont survécu.Sans eau on ne vit pas plus que quelques jours.

Nous nous sommes demandés si les esclaves avaient pu espérer faire de l’eau douce à partir de l’eau salée. Selon vous, était-ce techniquement réalisable ?

Il est possible de construire un alambic, de vaporiser l’eau de mer puis en refroidissant la vapeur d’obtenir de l’eau douce, mais je ne pense pas que nos naufragés aient eu le savoir faire et le matériel nécessaire.

En quoi l’aspect physique de l’ile pouvait-il différer au 18ème siècle (végétation, peuplements : des serpents ?) ?

L’île n’était pas très différente au XVIIIe siècle sauf au nord où se trouvent les bâtiments de la station météo et les arbres plantés par les météos, en particulier une centaine de cocotiers. Certaines espèces végétales ont disparu il y a peu, comme la patate à Durand, certaines espèces animales sont apparues et ont ensuite disparu : des lapins apportés par les météos et éradiqués par deux cyclones successifs, les rats venus lors des naufrages et éliminés par des campagnes de dératisation successives.

Quelle est la différence entre le beach rock et les blocs de corail ? (Nous ne comprenons pas bien)

Un bloc de corail est un morceau de corail détaché du récif par la mer et jeté sur le qui rivage. Le beach rock se forme horizontalement sur le sol, c’est une sorte de plaque continue de ciment qui couvre le centre de l’île. Il se forme à partir de poudre de corail, de sable, d’eau de pluie et de soleil. Sur la côte ouest le vent affouille le sable sous les plaques qui s’effondrent et peuvent être récupérées.

En dessous de la dalle, est-il possible que les naufragés aient fait un cimetière ? Sinon où espérez-vous qu’il puisse être ?

Il est extrêmement difficile de creuser le beach rock car il y a en fait de nombreuses couches successives.

Combien pensez-vous pouvoir trouver de sépultures ? Combien de Malgaches seraient, selon vous, décédés sur l’ile ?

Une trentaine de malgache sont morts sur l’île, nous espérons pouvoir retrouver des sépultures, si nous pouvons faire une autre campagne.

A quoi devront servir les différents relevés topographiques ?

Les relevés topographiques permettent d’avoir une image de l’île en trois dimensions, de mieux apprécier l’espace et de déterminer les endroits où il est efficace de creuser un puits. Les relevés sont combinés avec l’analyse des couches de sédiment qui nous renseignent sur les accidents climatiques (cyclones) en général, mais aussi autour de la période de présence des esclaves sur l’île.

Avez-vous essayé de produire un son avec le gros coquillage (triton) trouvé dans les sédiments ?
Quelle était sa probable fonction ? Etait-il destiné à appeler au secours ?

Il arrive souvent que le triton soit utilisé comme une trompe pour faire un signal ou appeler l’esprit du vent, mais ici il s’agit d’une cuillère.

Vous semblez surpris de ne pas trouver d’objets « inutiles » au milieu des sites de fouilles, mais ne peut-on pas imaginer que les survivants les auront emportés avec eux en 1776?

Je ne crois pas qu’ils aient eu le loisir d’emporter grand-chose avec eux, l’embarcation était une pirogue et accéder au rivage était une opération très difficile.

Quand vous trouvez un squelette, pouvez-vous penser qu’il ne soit pas lié à l’aventure tragique des naufragés ?

Les squelettes sont avec une très grande probabilité ceux des naufragés.

N’êtes-vous pas en train de fouiller un 2ème site sur l’ile ? Dans quel espoir ?

Nous avions en projet de chercher des sépultures à proximité des bâtiments, mais l’importance des bâtiments et du mobilier archéologique découverts ont mangés tout notre temps.

Des questions sur les suites de l’expédition :

Quelles sont la nature et l’ampleur des travaux qui vous attendent au retour de mission ?

Nous allons rédiger Thomas, Nick et moi un compte rendu de fouille, un travail qui demande trois ou quatre mois, pendant ce temps des analyses sont effectuées par des spécialistes (restes d’oiseaux, de tortues, de poissons, de coquillage) pour déterminer les espèces consommées et les pratiques culinaires (traces de cuisson ou de débitage), nous allons aussi faire analyser des os humains pour vérifier s’il y a eu intoxication au plomb. Nous allons écrire quelques articles dans la presse spécialisée et préparer des publications scientifiques.

Les différentes photos et vidéos que vous réalisez ont-ils une chance d’être diffusées ? Quels sont les projets ?

Jean tourne des images pour un documentaire financé par RFO et MC4, si le succès de la fouille et du récit écrit par Irène Frain (sortie prévue en février) relance l’intérêt pour l’histoire, ce documentaire pourrait prendre de l’ampleur voire donner lieu à la réalisation d’une fiction. Par ailleurs Sylvain travaille à un album de bande dessinée qui demandera plus de temps à être publié.

Y aura-t-il un musée regroupant l’ensemble de vos découvertes ? Des publications ? Quoi de consultable en ligne ?

Un futur musée de La Réunion (La maison des civilisations) est intéressé. Notre journal et les informations restent consultables en ligne.

S’il y a une troisième expédition qui semble inéluctable, peut-on envisager de récupérer tout ce qui se trouve dans l’eau ?
Un canon, sorti de l’eau pourrait-il être remis en fonctionnement ?

Une troisième mission est envisageable si la volonté, les financements, et les démarches administratives aboutissent. Il est très compliqué et de peu d’intérêt de récupérer ce qui se trouve dans l’eau.
Les canons rouillés et malmenés par la mer sont inutilisables et difficilement récupérables pour une exposition.

Si Max nous fait l’honneur de revenir à Semoy, nous lui préparerons un accueil digne de ce nom. Pourra-t-il venir avec quelques objets ou vos trouvailles ne doivent-elles pas sortir des musées ?

J’essayerai à l’occasion d’un de mes voyages à Paris de venir à Semoy pour vous rencontrer, Malheureusement il n’est pas possible de transporter les objets qui dès mon retour à La Réunion seront remis au Préfet des TAAF et ne seront plus sous ma responsabilité.

Des questions sur les curieux de vos travaux (comme nous) :

Une classe de la réunion s’est manifestée. Où se trouve-t-elle exactement ? Nous avons dans notre classe, une jeune fille qui s’appelle Flavia, dont le père réside actuellement à la Réunion, au Tampon exactement.
Flavia se rendra à la Réunion l’été prochain… Cette classe peut-elle nous joindre et éventuellement correspondre ?

Réponse de Sébastien : je vais vous mettre en contact.

Des questions qu’on n’imaginait pas qu’ils se posent :
D’après vous, la pierre y est pour quelque chose si les esclaves sont morts ? (Comme la pierre était synonyme de mort) ?

On peut évidemment se poser la question de savoir si la pierre étant considérée comme symbole de mort, le fait pour les malgaches de conduire leur maison en pierre n’était pas un acte symbolisant l’acceptation de leur mort vis-à-vis du monde extérieur. Si la construction de maisons en pierre a dû constituer un réel problème à la fois psychologique et culturel, je préfère y voir une capacité d’adaptation qui outrepasse les habitudes culturelles et laisse place à l’imagination nécessaire pour survivre, soyons optimistes.

Que mangeaient-ils comme légumes ?

Peut-être la Patate à Durand qui a maintenant disparu.

Où mettaient-ils leurs ordures ?

Voici une question d’homme moderne ! Il n’y avait ni conditionnement, ni emballage ni serviettes jetables, seuls les restes alimentaires, en gros les os, peuvent être considérés comme déchet, ils étaient simplement laissés sur le sol, mélangés à la cendre des foyers.

Avez-vous eu l’idée de venir avec un petit sous-marin pour explorer les fonds ?

Tout est possible, affaire de moyens.

Une question pour Max :
Est-ce que quand vous étiez petit, vous rêviez d’être archéologue ?

Non je ne rêvais pas d’être archéologue, mais officier de marine, ce que j’ai été pendant plus de 30 ans, c’est à l’occasion du commandement d’un bâtiment d’intervention sous-marine justement baptisé le Triton (tiens donc !) que j’ai découvert les épaves, recherché leur histoire puis organisé des chantiers archéologiques : un passion de 28 ans maintenant !

Bien à vous, avec toute notre énergie et nos plus vifs encouragements.

Jean-Michel Forhan.

A bientôt
Amitiés
Max
BERTHAUT-CLARAC
 
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Re: Questions de Semoy du 21 novembre

Message par Jean-Michel Forhan le 23 Novembre 2008 18:12

Bonsoir à tous les acteurs lecteurs suiveurs de la mission,

Je viens de découvrir les réponses transmises par Max. C'est toujours aussi agréable à lire et complet et rapide!!

Nous nous plongerons dedans avec délectation, dès demain matin et nul doute que d'autres interrogations naitront des différentes lectures de la semaine.

Avec toute ma gratitude.

Jean-Michel Forhan
Jean-Michel Forhan
 
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