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Questions de Semoy 14 novembre 2008

Tromelin, l'opération 2008, en prolongement de celle achevée en 2006.

Questions de Semoy 14 novembre 2008

Message par Jean-Michel Forhan le 15 Novembre 2008 00:33

Lettre à la mission, envoyée le vendredi 14 novembre.
De la part de la classe de CM2 de Jean-Michel Forhan (SEMOY, près d'Orléans)

Voici une première volée de questions que suscite la lecture attentive du journal de bord quotidien de Max, suivie d’échanges multiples avec moi:


Beaucoup de questions sur les descendants des esclaves libérés en 1776
Y a-t-il encore des personnes vivant à Madagascar ou ailleurs dont on est sûr qu’ils sont des descendants directs des survivants de cette aventure ? Et si oui comment suivent-ils vos recherches ?
Dans quelles conditions accouchaient les femmes ?
Les survivants ont-ils laissé des témoignages ?
Quelles étaient la ou les manières pour les esclaves de se procurer de l’eau douce ? D’en conserver ?
A quoi pouvaient bien s’occuper les enfants ? Comment pouvaient-ils se soigner ?
Est-ce que les veloutiers peuvent constituer une nourriture pour les humains ?

Sur les recherches proprement dites :
Comment faites-vous pour savoir où creuser ?
Quelles sont vos conditions d’hébergement pendant plus d’un mois et demi ?
Pensez-vous que les bâtiments que vous dégagez actuellement ont pu abriter les esclaves ? Combien de personnes pouvaient tenir à l’intérieur ?
Les actuelles découvertes en vaisselle notamment, renseignent-elles sur le nombre de survivants qui les auront abandonnées ?
La hauteur des murs ne vous semble-t-elle pas étrangement petite ?
Etait-ce des bâtiments qui pouvaient les protéger d’intempéries cycloniques ?
Combien pensez-vous trouver de pièces au bâtiment que vous découvrez actuellement ?
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné de vos récentes découvertes ?
Quelle est la question la plus énigmatique que vous semblent poser vos récentes découvertes?
Quelle est l’hypothèse la plus probable pour expliquer la présence des squelettes près du bâtiment mis à jour ?
Quand ferez-vous des tests pour voir si ce sont des squelettes provenant du naufrage de 1761 ?
La construction de l’ancienne station météo a-t-elle pu endommager une partie du site archéologique ? Peut-on espérer retrouver ces bâtisseurs des temps modernes pour recueillir leurs éventuels souvenirs ?
Nous nous sommes interrogés sur cet anneau de manille. Fallait-il lire Manille ? Ou bien à quoi Max fait-il référence ?
A quelles découvertes vous attendez-vous maintenant?
Comment allez-vous faire si vous devez dégager sous les fondations de l’ancienne construction en béton ?
En quoi sont les joints aux murs pour tenir les pierres entre elles ? Vous parlez aujourd’hui d’un ciment, mais de quelle sorte ?

Des questions pour leur avenir :
Comment devient-on archéologue ? Combien d’années d’études ?
« ça me donne envie » « Je trouve que vos récits sont très intéressants et que cette histoire mériterait d’être plus connue »
Avez-vous travaillé sur des missions semblables ?


Des questions pour l’avenir proche :
Avez-vous dès à présent la certitude que cette campagne de recherches ne sera pas la dernière ?

Des enfants demandent si Max pourra revenir nous voir à Semoy comme il l’avait fait en 2006 pour leurs ainés, commenter ses découvertes ?

Enfin une question d’ordre général souvent posée, au récit des atrocités commises au cours des siècles par l’humanité :
Pourquoi nous les blancs, étions-nous racistes ?

(Formulations retravaillées par le maître)

De mon côté, je vous envie et vous admire. J'aimerais pouvoir vous prêter main forte pour le pelletage qui doit être de jour en jour, plus pénible. J'imagine que vous devez tous souffrir du dos...
Merci de continuer à nous faire rêver et surtout de réhabiliter la mémoire des vrais héros de cette histoire: les Malgaches oubliés.

Bon courage.

Jean-Michel Forhan
Jean-Michel Forhan
 
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Re: Questions de Semoy 14 novembre 2008

Message par BERTHAUT-CLARAC le 16 Novembre 2008 09:40

Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous les réponses de Max.
Bien cordialement
Sébastien BC

Jean-Michel Forhan a écrit :Lettre à la mission, envoyée le vendredi 14 novembre.
De la part de la classe de CM2 de Jean-Michel Forhan (SEMOY, près d'Orléans)

Voici une première volée de questions que suscite la lecture attentive du journal de bord quotidien de Max, suivie d’échanges multiples avec moi:


Beaucoup de questions sur les descendants des esclaves libérés en 1776
Y a-t-il encore des personnes vivant à Madagascar ou ailleurs dont on est sûr qu’ils sont des descendants directs des survivants de cette aventure ? Et si oui comment suivent-ils vos recherches ?

Nous n’avons pas retrouvé de descendants directs des esclaves, nous connaissons les noms de baptême donnés au petit garçon et à sa mère.
Le petit garçon a été baptisé Jacques Moïse, sa mère dont le nom malgache était Semiavou : celle qui n’est pas orgueilleuse, fut baptisée Eve. Nous n’avons pas trouvé de descendants du petit garçon.



Dans quelles conditions accouchaient les femmes ?
Les survivants ont-ils laissé des témoignages ?

Nous n’avons pas de témoignage direct, mais seulement indirects des survivantes, deux lettres du gouverneur de l’île de France et de l’Intendant donnent quelques précisions. Un journal de Genève daté de 1777 donne lui aussi quelques précisions.

Quelles étaient la ou les manières pour les esclaves de se procurer de l’eau douce ? D’en conserver ?

Les marins français avaient creusé un puits dans le sud de l’île et trois jours après le naufrage. Il permit de fournir de l’eau saumâtre mais buvable. Après le départ des français, c’est ce puits qui alimenta en eau les malgaches. Nous ignorons par quel moyen ils transportaient l’eau du puits jusqu’à leur lieu d’habitation. De grandes bassines de plomb trouvées dans la cuisine permettaient de la conserver.

A quoi pouvaient bien s’occuper les enfants ?

Les enfants n’ont pas toujours besoin de jeux vidéo pour s’amuser, ils savent en général se créer des jeux avec ce qu’ils ont sous la main. Peut-être jouait-il avec les Bernard l’hermite, ou collectionnait-ils les coquillages ?

Comment pouvaient-ils se soigner ?

Il est probable qu'il n'avait pas vraiment les moyens de se soigner.

Est-ce que les veloutiers peuvent constituer une nourriture pour les humains ?

Le veloutier n’est pas comestible mais un tubercule, la Patate à Durand, était présent sur l’île, il était comestible et consommé à Madagascar. Cette plante a aujourd’hui disparu de l’île.

Sur les recherches proprement dites :
Comment faites-vous pour savoir où creuser ?

Comment savoir où creuser ? Il faut s’appuyer sur ce qu’on sait de l’histoire, des témoignages des survivants, des visiteurs de l’île, des météorologues qui ont installé la station météo en 1954, avoir un peu de flair et de la chance. C’est ce qui nous est arrivé en 2006. En 2008 s’était évidemment plus facile parce que nous savions être au bon endroit, encore fallait-il orienter la fouille dans la bonne direction.
Au début c’est un peu comme trouver le bout du fil dans une pelote; quand il est trouvé c’est plus facile.


Quelles sont vos conditions d’hébergement pendant plus d’un mois et demi ?

Nous sommes logés soit dans des logements en dur de la station soit dans une grande tente de l’armée, pouvant loger 10 personnes. Mais certains mettent simplement leur lit sous un cocotier. La cuisine est faite par deux aides météo : Eugène et Jean-Michel, elle est excellente. Nous avons des locaux techniques pour travailler.

Pensez-vous que les bâtiments que vous dégagez actuellement ont pu abriter les esclaves ? Combien de personnes pouvaient tenir à l’intérieur ?

Les bâtiments que nous dégageons ont été construits avec certitude par les naufragés malgaches. Pour l’instant nous avons trouvé trois pièces plutôt petites, un témoignage de 1851 décrit cinq pièces et deux petits bâtiments annexes. Mais il est probable que dans un premier temps les malgaches ont vécus sous des tentes faites avec les voiles de l’Utile, car ils s’attendaient à ce qu’on vienne les chercher. Ce n’est sans doute que plus tard qu’ils ont entrepris de construire des maisons.
Les pièces que nous avons trouvées permettent de loger une quinzaine de personne.


Les actuelles découvertes en vaisselle notamment, renseignent-elles sur le nombre de survivants qui les auront abandonnées ?

Nous avons trouvé au total une vingtaine de récipients en cuivre et une vingtaine de cuillères, cela représente peut-être le nombre d’esclaves encore présents après quelques années. Soixante sont laissés, dix-huit construisent un radeau et partent assez rapidement (témoignage des femmes rescapées), le journal de Genève cité plus haut dit qu’ils se retrouvent assez rapidement à une quinzaine de survivants (les plus solides physiquement et mentalement). Il est difficile de tirer des conclusions du nombre de récipients car nous n’avons pas fouillé tout le site.

La hauteur des murs ne vous semble-t-elle pas étrangement petite ?
Etait-ce des bâtiments qui pouvaient les protéger d’intempéries cycloniques ?

Attention la hauteur des murs au dessus du sol est plus grande qu’il n’y parait. Lors de l’installation de la station météo en 1954 les murs dépassaient du sol d’environ 1 mètre. Les blocs de corail seront alors systématiquement récupérés pour construire les bâtiments modernes. Il faut donc rajouter au moins un mètre de hauteur à tous les murs que nous découvrons. Lorsque nous commençons à creuser, le sommet des murs n’est pas apparent, il est confondu avec la multitude des blocs éparpillés lors de la construction moderne. Lorsque nous décelons un mur nous le dégageons sur 20 à 30 cm de hauteur pour délimiter les bâtiments. Ce n’est ensuite que nous décapons l’intérieur nous descendons alors entre 80 cm et un mètre pour accéder à la couche archéologique (celle qui correspond à l’occupation des esclaves). Ce que nous avons alors enlevé est le sable, soufflé par le vent et les cyclones, qui a comblé l’intérieur des bâtiments. Ensuite nous décapons soigneusement la couche archéologique à la fois pour en dégager les objets perdus ou cassés qui s’y trouvent mais aussi pour récupérer après tamisage tous les restes alimentaires : os de poisson, d’oiseaux, de tortues et coquillages.
Cette couche archéologique a une épaisseur variable, entre 10 et 30 cm.
Tout compte fait les murs avaient donc une hauteur comprise entre 2 m et 2,5 m.


Combien pensez-vous trouver de pièces au bâtiment que vous découvrez actuellement ?

En fait chaque pièce constitue un bâtiment car les murs sont très épais (entre 1 m et 1,5 m). Le témoignage le plus fiable date de 1851 lorsqu’un officier de marine anglais débarque sur l’île. Il compte cinq pièces plus deux petits bâtiments indépendants.

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné de vos récentes découvertes ?

Ce qui nous a le plus étonné c’est l’ampleur des constructions réalisées par les esclaves malgaches. Nous avions pensé trouver des abris précaires, un peu bricolés, nous trouvons de très robustes constructions érigées avec méthode. L’autre étonnement, c’est de voir les malgaches construire leur habitation avec des blocs de corail et du « beach rock » (corail aggloméré très dur) alors qu’à Madagascar les habitations sont systématiquement construites avec des éléments d’origine végétale : bois, sisal, cocotier, etc. C’est un bel exemple d’adaptation aux ressources du milieu. C’est aussi un exemple de dépassement des coutumes et de leur signification symbolique car habituellement pour les malgaches le bois est synonyme de vie et la pierre de mort.

Quelle est la question la plus énigmatique que vous semblent poser vos récentes découvertes?

La question à laquelle nous n’avons pas encore trouvé de réponse est de connaître le lieu dont proviennent les deux corps dont la tombe ou la sépulture (chambre funéraire par exemple) a été perturbée par les terrassiers construisant la station météo en 1954.

Quelle est l’hypothèse la plus probable pour expliquer la présence des squelettes près du bâtiment mis à jour ?

J’ai essayé d’expliquer la présence des squelettes dans le journal.

Quand ferez-vous des tests pour voir si ce sont des squelettes provenant du naufrage de 1761 ?

Un seul squelette pouvait laisser planer le doute d’un décès survenu à l’occasion d’un autre naufrage, mais la possibilité de déceler du plomb dans les os, va peut-être nous amener une confirmation.

La construction de l’ancienne station météo a-t-elle pu endommager une partie du site archéologique ? Peut-on espérer retrouver ces bâtisseurs des temps modernes pour recueillir leurs éventuels souvenirs ?

Bien entendu la construction de la station a endommagé le site archéologique, dans la mesure où le bâtiment qui a causé le plus de dommages a été construit sur les murs des bâtiments du XVIIIe siècle.
Nous n’avons pas retrouvé ces constructeurs qui sont sans doute très âgés (plus de 80 ans pour la plus part). Nous avons retrouvés un ou deux météos mais leurs souvenirs sont très vagues sur des sujets qui n’étaient pas leur préoccupation à l’époque.


Nous nous sommes interrogés sur cet anneau de manille. Fallait-il lire Manille ? Ou bien à quoi Max fait-il référence ?

Les bracelets sont des bracelets de manille (nom donné au cuivre sur la côte d’Afrique).

A quelles découvertes vous attendez-vous maintenant?

La nature même des découvertes, c’est qu’on ne les attend pas, nous aimerions pouvoir trouver des éléments nous en disant plus sur les habitudes sociales ou religieuses : amulettes, bijoux par exemple, et aussi retrouver des sépultures non perturbée pour voir si des rites funéraires étaient respectés et si les causes de décès peuvent être élucidées.

Comment allez-vous faire si vous devez dégager sous les fondations de l’ancienne construction en béton ?

Le bâtiment moderne était en grande partie enterré, sont toit dépassait à peine du sol, ses fondations ont donc irrémédiablement détruit ce qui se trouvait dans son aire de construction.

En quoi sont les joints aux murs pour tenir les pierres entre elles ? Vous parlez aujourd’hui d’un ciment, mais de quelle sorte ?

Les bâtiments malgaches sont construits en pierre sèche sans liant (ciment ou mortier de chaux), le bâtiment moderne est construit avec des blocs de corail assemblés avec du ciment, le sol est formé d’une chape de béton.

Des questions pour leur avenir :
Comment devient-on archéologue ? Combien d’années d’études ?

Le métier d’archéologue est un métier très difficile car il y a très peu de postes permanents. La plupart des postes sont fourni par l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives, environ 2000 salariés dont environ 1200 CDI) qui travaille sur des contrats passés avec des aménageurs (autoroute, TGV, travaux urbains) qui sont à durée déterminée. Plusieurs universités proposent des licences (Bac +3) d’histoire de l’art et archéologie mais il est préférable d’aller jusqu’au Master (Bac + 5). Une université propose un diplôme universitaire à distance (Université de Picardie). Il est possible de participer bénévolement à des chantiers de fouilles

« ça me donne envie » « Je trouve que vos récits sont très intéressants et que cette histoire mériterait d’être plus connue »
Avez-vous travaillé sur des missions semblables ?

Des questions pour l’avenir proche :
Avez-vous dès à présent la certitude que cette campagne de recherches ne sera pas la dernière ?

Comme nous n’avons pas couvert toute la zone et que des questions restes posées nous pouvons envisager une troisième campagne, mais organiser une campagne de fouille demande à la fois de l’argent et des formalités compliquées. Si nous organisons une troisième campagne ce ne sera pas avant 2010.

Des enfants demandent si Max pourra revenir nous voir à Semoy comme il l’avait fait en 2006 pour leurs ainés, commenter ses découvertes ?

Je vais essayer de venir à Semoy.

Enfin une question d’ordre général souvent posée, au récit des atrocités commises au cours des siècles par l’humanité :
Pourquoi nous les blancs, étions-nous racistes ? (Formulations retravaillées par le maître)

Le racisme est l’une des formes que prend le sentiment de supériorité, lorsqu’on se considère, plus fort, plus intelligent… plus légitime que les autres et que l’on fonde cette supériorité sur la race.
Ce sentiment conduit au mépris de l’autre, et lorsqu’il ne rencontre pas de frein à la négation de l’autre. Les populations blanches ayant connu un développement plus rapide ont donc considéré les populations de couleur comme inférieures et ont été jusqu’à leur nier toute humanité, considérant que les différences constatées étaient liés aux différences de couleurs donc de races. L’exemple donné par nos naufragés malgaches est bien la démonstration de l’absurdité de cette idéologie. Achetés comme une marchandise, déshumanisé, abandonnés sans remords malgré les promesses qui leur avaient été faites, les voici qui s’organisent pour survivre, utilisent les faibles ressources de l’île pour rebâtir une petite société et vivre debout.


De mon côté, je vous envie et vous admire. J'aimerais pouvoir vous prêter main forte pour le pelletage qui doit être de jour en jour, plus pénible. J'imagine que vous devez tous souffrir du dos...

Il nous arrive bien entendu que le soir les reins soient un peu endoloris, et la fatigue un peu pesante, mais l’intérêt de la recherche nous fait vite oublier ces petites douleurs.

Merci de continuer à nous faire rêver et surtout de réhabiliter la mémoire des vrais héros de cette histoire: les Malgaches oubliés.

Avec les amitiés de toute l’équipe et son admiration pour votre impressionnante batterie de questions.

Max


Bon courage.

Jean-Michel Forhan
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Re: Questions de Semoy 14 novembre 2008

Message par Michael le 16 Novembre 2008 11:31

Merci pour ces questions très pertinentes et ces réponses exhaustives……..Concernant la question sur le racisme et l’esclavage, je voudrais tout de même souligner que ce n’est pas un phénomène uniquement historique, puisque toujours d’actualité en Afrique, Asie, et Europe sous des formes très variées….
De plus, la question de la couleur de peau ne se pose que pour la traite occidentale … (la plus médiatisée) Depuis l’Antiquité, des Blancs ont réduits en esclavage des Blancs, des Noirs ont trouvés des esclaves en Afrique….., idem en Asie etc……

Merci encore pour le soin apporté à ces réponses !!!

Bon courage !!!

Michael
Michael
 
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Re: Questions de Semoy 14 novembre 2008

Message par Jean-Michel Forhan le 16 Novembre 2008 12:03

Message à toute l'équipe de la mission Tromelin 2008 (dont Sébastien).

Bonjour à tous et surtout bon repos dominical...

Merci mille fois pour la qualité de votre correspondance.
Je le souligne encore une fois : vous nous fournissez, non seulement un sujet , mais aussi des matières à étudier et tout cela dans des termes d'une incroyable simplicité.
L'interaction et la distance ajoutent encore à la motivation de mes élèves.
Cerise sur le gâteau (du dimanche): vous nous répondez avec beaucoup de gentillesse et d'efficacité.
Vos propos transpirent la tolérance et l'humanité.
Un vrai bonheur.

Nous aurons vraisemblablement une autre batterie de questions à la fin de la semaine prochaine.

Avec toute ma sympathie et au plaisir de vous retrouver chaque soir.

Jean-Michel Forhan
Jean-Michel Forhan
 
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