Plombs de Douanes de la Compagnie des Indes
Publié : 15 Janvier 2005 10:44
Avons reçu de Marc Nivromont les photos de deux plombs de Douanes de la Compagnie des Indes et une demande d'information concernant ces plombs. L'une des faces porte l'inscription : FLOREBO QUOCUMQUE FERAR (je fleurirai partout où je me porterai).
Voici notre réponse :
Le commerce de la Compagnie des Indes était bien entendu soumis aux règles douanières de l’époque, la Douane était alors appelée Ferme.
La perception des droits de douanes avait pour but d’alimenter le Trésor royal, mais aussi de réguler le commerce en particulier pour les produits importés qui étaient également fabriqués en France.
Pour éviter la contrebande qui fut toujours très active, les marchandises étaient marquées par un plomb de douane. Voici un exemple cité par Philippe Haudrère dans son livre : « La compagnie des Indes » à la page 82. « La compagnie est autorisée à faire entrer ces étoffes [les cotonnades] dans le royaume, sous réserve que chaque pièce soit marquée aux deux bouts d’un morceau de parchemin portant la signature et le cachet d’un employé de la compagnie, ce parchemin étant attaché avec un plomb portant le sceau de la compagnie. » plus loin il souligne aussi : »L’ingéniosité des fraudeurs est infinie ; ils imitent les plombs et les pièces de parchemin de la Compagnie ; ils récupèrent les anciennes marques pour les apposer sur des étoffes entrées en fraude…. ».
Il y a sans doute une étude à faire des divers plombs utilisés par la Compagnie et de ceux qui furent contrefaits.
Max
Voici notre réponse :
Le commerce de la Compagnie des Indes était bien entendu soumis aux règles douanières de l’époque, la Douane était alors appelée Ferme.
La perception des droits de douanes avait pour but d’alimenter le Trésor royal, mais aussi de réguler le commerce en particulier pour les produits importés qui étaient également fabriqués en France.
Pour éviter la contrebande qui fut toujours très active, les marchandises étaient marquées par un plomb de douane. Voici un exemple cité par Philippe Haudrère dans son livre : « La compagnie des Indes » à la page 82. « La compagnie est autorisée à faire entrer ces étoffes [les cotonnades] dans le royaume, sous réserve que chaque pièce soit marquée aux deux bouts d’un morceau de parchemin portant la signature et le cachet d’un employé de la compagnie, ce parchemin étant attaché avec un plomb portant le sceau de la compagnie. » plus loin il souligne aussi : »L’ingéniosité des fraudeurs est infinie ; ils imitent les plombs et les pièces de parchemin de la Compagnie ; ils récupèrent les anciennes marques pour les apposer sur des étoffes entrées en fraude…. ».
Il y a sans doute une étude à faire des divers plombs utilisés par la Compagnie et de ceux qui furent contrefaits.
Max