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grès de plage - beach rock

Tromelin, l'île de Sable - L'Utile 1761 - Mission menée en 2006

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grès de plage - beach rock

Message par veccella le 22 Octobre 2006 02:33

Dans le journal du 17 octobre 2006, il est question du beach-rock, voici quelques éléments de réponse :

Grès de plage — Grès friable à ciment calcaire qui se constitue sur certaines plages à sédimentation carbonatée. Par extension, on utilise cette expression même lorsque les éléments de la roche sont en grande partie, ou même uniquement, formés de débris calcaires. Définition du Dictionnaire de géologie par Foucault et Raoult aux Editions Masson.

La définition du Dictionnaire illustré de la Polynésie concernant beach-rock : Sur les plages coralliennes des atolls ou des îles hautes. On observe parfois de belles dalles calcaires à pente faible incrustées de débris coquilliers ou basaltiques. Il s’agit de beach-rock ou grès de plage dont la formation est contemporaine. L’eau douce de la nappe phréatique dissout le calcaire corallien, mais, au contact de l’eau de mer au bas de la plage. Le calcaire se dépose et s’agglomère en roche dure.

Nous avons pu rencontrer au Tuamotu des zones où de très belles dalles de beach-rock nous faisaient penser à des dalles coulées par l’homme !
Aux îles Gambier, un grès de sable a été utilisé par les frères bâtisseurs à partir de 1835 pour faire la centaine d’édifices religieux de l’archipel, du phare de la pointe Vénus à Mahina et une partie de la cathédrale de Papeete.

Voila ce que dit le frère convers, Gilbert Soulié confrontait à l’approvisionnement des matériaux de base et notamment pour la maçonnerie.

« (…) Mais il reste le problème de la pierre après une exploration rapide des îles, nous portons notre choix sur la pierre punga, blanche comme neige et en général tendre. Elle forme des gisements dans l’eau et se détache aisément du sable sur lequel elle repose. Il en est de toutes les longueurs et de toutes les dimensions, jusqu’à trois mètres cinquante de long, deux mètres de large et 60 cm d’épaisseur. (…) » D’après BELBOS J.-P, 1989, Mon clocher à Mangareva, Gilbert Soulié, SS CC, Frère bâtisseur en Océanie, 1800 - 1835 - 1863, Archevêché, Papeete, Tahiti, , page 28.

Le « beach rock » en anglais se dit « punga » en mangarévien, « papa» en tahitien et grès de plage en français

Robert Veccella
Responsable de l’antenne du GRAN en Polynésie française
veccella
 
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